Candy Neko
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 Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel]

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MessageSujet: Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel]   Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel] Icon_minitimeLun 7 Sep - 18:51

Cela faisait deux années que Haru attendait à la fourrière. Deux longues années passées à tourner en rond dans une cage bien trop étroite pour elle, bien que la jeune neko ne soit pas particulièrement de grande taille, à recevoir de la nourriture tout juste bonne à sa survie, à se faire insulter parfois par les gérants de la fourrière, ou plutôt de la prison dans laquelle elle était cloitrée. Elle ne s'en plaignait pas pour autant, loin de là. Haru était au contraire reconnaissante envers les humains de lui laisser une chance de vivre sa vie d'esclave, de servir un maître ou une maîtresse. Ils auraient très bien pu la laisser mourir sur le bas côté comme la créature sans importance qu'elle était. Cela aurait été leur droit le plus légitimé.

Mais non, elle se trouvait là, derrière les barreaux d'une cage, et recevait de la nourriture régulièrement, chaque jour. Quelques fois des humains passaient une main à travers les barres de fer et lui passait une main dans les cheveux. La neko aux cheveux roses aimaient beaucoup ses moments là. Elle appréciait énormément la tendresse, surtout venant d'être supérieur tel que les êtres humains. D'autres fois, elle se faisait observer sous tous les angles, de grosses mains bourrues lui attrapant la mâchoire et tournant et retournant sa petite tête rose dans tous les sens. Elle n'aimait pas moins ses humains. Il était tout à fait normal qu'ils souhaitent tester la marchandise avant de l'acquérir. Mais jusque là, la chance ne lui avait pas sourit...

Mais comme disent les humains, le vent tourne. Un jour où tout était calme à la fourrière, Haru était assise au fond de sa cage, regardant d'un œil émerveillé un couple de papillons qui voletaient à quelques mètres du sol. Les papillons étaient roses. Elle sourit en remarquant cela et prit une de ses mèches de cheveux dans sa petite main fine et gracile. Oui, les insectes volants étaient de la même couleur que sa chevelure. Cette même chevelure avait d'ailleurs bien souvent attiré des regards intéressés, mais une belle tignasse ne faisait pas tout... S'approchant lentement du devant de la cage, maintenant sur ses genoux, Haru passa une main aux travers des barreaux avant de se la faire frapper par le propriétaire.

« Garde des sales pattes dans ta cage, toi ! » grogna l'homme en la fusillant du regard.

Haru baissa les yeux et rentra sa main en bafouillant un "Pardonnez-moi, monsieur...". Elle s'admonesta mentalement. Qu'elle pouvait être sotte, parfois ! De quel droit glissait-elle une main à l'extérieur de sa cage juste pour effleurer des papillons sans en avoir reçu l'autorisation ? Ses oreilles collées à son crâne, elle jeta un œil à l'endroit où étaient les insectes mais ils n'étaient évidemment plus là. Se rasseyant, elle entendit la vieille porte rouillée grincer alors qu'un homme s'avança dans la pièce. Haru releva les oreilles, aux aguets...
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MessageSujet: Re: Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel]   Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel] Icon_minitimeLun 7 Sep - 19:14

Castiel esquiva sans mal le coup de poing de l'homme face à lui. Derrière, les hangars formaient une sorte d'impasse. Les Papillons Rouges étaient là, derrière lui, à observer leur chef s'amuser avec cet idiot qui avait osé les insulter. Castiel n'avait rien dans son physique qui rappelait un Yakuza, et ses adversaires avaient tendance à le sous estimer. Grand mal leur fasse. En quelques mouvements rapide, son ennemi se retrouva face contre terre, le nez cassé et le bras tordu. Dans un grognement dédaigneux, il sortit son sabre, et forma un vague symbole dans le dos de l'homme, à travers le tissu, et il planta finalement la pointe de son katana dans la chair, dans un hurlement de son adversaire. Il le relâcha, et essuya lentement ses mains, avec un calme olympique. Ses hommes s'approchèrent, et se mirent à s'amuser avec le pauvre homme à terre.

Son second s'approcha de Cas, mais n'osa ni le toucher ni le regarder. Castiel ne lui adressa même pas la parole, et il s'éloigna de là, après avoir remit son katana à sa ceinture. Grattant sa nuque, un air gêné sur le visage, il soupira en sentant le vent frais de cette journée qui touchait à sa fin rafraichir son visage. Tout cela lui avait donné chaud. Alors qu'il refermait sa veste pour que son katana soit moins voyant, il observa la devanture de la fourrière. Une fourrière ? Ha oui, c'est vrai, c'était la grande mode d'adopter ces sales bestioles à moitié animales ! Il maugréa doucement, et repensa à la neko de son père ; il en avait fait sa maîtresse. Oh loin de lui ce genre d'idées, mais il ne dirait pas non à de la compagnie, et il pourrait rabaisser ces animaux, quand il n'y aurait personne à emmerder dans les parages.

Entrant dans la boutique, si on pouvait appeler ça comme ça, il observa d'un oeil critique les lieux, le marchand et les nekos. Il s'approcha lentement, et retira ses gants ; le marchand l'observa, les yeux ronds : Cas n'avait pas fait attention qu'il y avait un peu de sang sur sa veste de cuir blanc aux bords de fourrures blanche, et que son tatouage de papillon rouge, sur son épaule droite, était légèrement découvert. Le marchand eut un léger tremblement, mais l'appât du gain sembla plus fort que la peur, car il se mit à parler ; Castiel ne l'écoutait déjà plus. Il regarda sans intérêt les bestioles autour de lui qui tendaient des mains avides et suppliantes. Le marchand l'invita à s'approcher d'une cage. Castiel refusa tout bonnement de se baisser pour regarder, et l'homme leva la cage pour montrer une Neko.


- Celle là sera parfaite pour un homme tel que vous : obéissante, servile ...
- Un homme tel que moi ? Je me demande ce que vous entendez par là ... - L'homme tressaille, et Castiel fait un sourire narquois - Peu importe. Est-elle capable de penser par elle-même ? Je ne suis pas venu acheter un robot, voyez-vous ...
- Oui, oui, elle ...
- Elle a une langue, je présume, autant qu'elle s'exerce à l'utiliser. Je n'admettais pas avoir un Neko sans cerveau, incapable de rétorquer.

Il lança un regard sombre à la néko, comme pour l'inviter à lui causer : que pouvait-elle savoir faire ? Il eut un sourire narquois, et passa son pouce sur sa joue, dans le plus évident des signes de défi. Ses hommes devaient l'attendre quelque part dehors, et lui était en train d'acheter une de ces immondes bestioles ! Les quelques coups qu'il avait reçus avaient du lui retourner la tête !
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MessageSujet: Re: Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel]   Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel] Icon_minitimeLun 7 Sep - 19:39

Haru était assise au fond de sa cage, sa tête reposant nonchalamment contre le mur du fond. Elle respecter le choix des humains qui désiraient acheter un autre hybride plutôt qu'elle, mais le temps commençait réellement à se faire long. Deux ans, ça ne passe pas vite, surtout lorsque l'on a pour seul occupation et loisir regarder à travers les barreaux de sa cage. Mais bon, c'était comme cela, la vie était ainsi faite. Elle n'allait pas changer le monde et ne le voulait pas le moins du monde, contrairement à une poignée d'hybrides rebelles se prenant pour plus qu'ils ne l'étaient. Parfois, les humains parvenaient à en capturer et les ramener de force à la fourrière, et les stupides bestiaux trouvaient des maîtres. Vraiment... La neko aux yeux dorés espérait seulement qu'ils retournent de cette façon dans le droit chemin, qu'ils se repentissent. Elle, en tous les cas, était prête pour pouvoir servir quelqu'un. Il ne manquait plus qu'un humain qui voudrait bien d'elle. Et il n'y avait aucune raison à cela. Elle ne valait pas plus que tout autre neko, tora, ou tout autre sorte d'hybride. Mis à part les rebelles, mais ceux-ci ne comptaient pour ainsi dire pas. Du moins pour elle. Telle était sa vision des choses.

Soufflant sur sa frange pour la faire se soulever, elle vit la porte de la fourrière s'ouvrir et un homme entrer. Il était tâché de sang et Haru réprima un frisson. Pas un frisson de peur pour elle ou pour l'animal qu'il choisirait, non, mais pour la personne à qui appartenait ce liquide rouge. Car oui, les humains avaient la drôle d'habitude de se tuer entre eux. Elle trouvait cela étrange, bien qu'elle n'en pipait jamais mot. Ce n'était pas à une neko comme elle de juger les êtres humains. Mais cela l'intriguait tout de même. En général, les hybrides, eux, ne s'entretuait pas...

Elle ne put approfondir ses pensées qu'elle sentit sa cage se soulevait. Tout d'abord perdue et étonnée, elle cligna des yeux plusieurs fois avant de se rendre compte que l'homme couvert de sang la regardait. Cela n'était jamais arrivé, que l'on la soulève ainsi. Ses oreilles roses se dressèrent à l'affut et le vendeur expliqua à son congénère que Haru serait une neko parfaite pour lui, ce qui eu pour effet de faire trembler l'homme qui tenait sa cage et sourire le client. Celui-ci demanda d'ailleurs si la neko était capable de penser, mais avant que l'homme apeuré n'ait pu terminer sa phrase, il fut coupé par l'homme qui lança un regard chargé de défis à Haru en affirmant qu'elle pouvait, normalement, parfaitement parler seule. Comprenant que c'était à présent à elle de jouer, la neko s'approcha légèrement des barreaux de la cage et leva son regard doré vers l'homme, puis articula respectueusement :

« Bonjour, monsieur. Oui, je suis capable de penser par moi-même. »

Elle fit une pause de quelques secondes et sut qu'elle pouvait continuer, ce qu'elle fit sur le même ton :

« Je sais faire les tâches ménagères, monsieur, et je sais également tenir une maison. »

Elle jeta un regard sur les vêtements blancs toujours tâchés de sang du jeune homme et reprit :

« Je peux également m'habituer à toutes les situations, monsieur, et je pourrai, peut-être, si vous le désirez, vous être utile dans les domaines de votre choix. »

Le respect, toujours. Inculquer depuis son plus jeune âge. Elle ne pouvait pas encore l'appeler maître, l'homme pouvait très bien décider qu'il ne voulait pas d'elle. Il en avait parfaitement le droit. Elle espérait avoir dit ce qu'il fallait comme il le fallait, ne voulant surtout pas paraître irrespectueuse. Elle baissa la tête quelques instants, se préparant mentalement à la suite, et leva un regard tout aussi respectueux que ses paroles à l'homme à la chemise autrefois blanche. Le vendeur, lui, sauta sur l'occasion, bien que toujours un peu tremblant :

« Vous voyez ? Elle peut penser par elle-même et pourra vous servir fidèlement, soyez en sûr. Je n'en ai pas beaucoup des aussi obéissantes que ça, vous savez, ça se vend vite ses bêtes là... »

Il donna une tape sur la cage pour appuyer ses dire et celle-ci tangua quelque peu avant de redevenir stable.
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MessageSujet: Re: Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel]   Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel] Icon_minitimeLun 7 Sep - 19:56

Castiel observait la neko : elle avait de grands yeux couleur d'ambre, où baignaient le respect et la soumission. Il aurait aimé voir le même regard servile chez tous ceux qu'il croisait ; hélas, il ne le voyait que lorsque ses adversaires étaient à terre et demandaient grâce. Les humains sont des animaux fiers, trop fiers souvent. Le marchand voulut lui répondre, mais la neko parla d'elle-même, chose qu'il apprécia. Sa voix était plutôt douce et calme, pas le moins du monde effrayée ou suppliante. Juste respectueuse. Castiel arqua un sourcil.

« Bonjour, monsieur. Oui, je suis capable de penser par moi-même. Je sais faire les tâches ménagères, monsieur, et je sais également tenir une maison. Je peux également m'habituer à toutes les situations, monsieur, et je pourrai, peut-être, si vous le désirez, vous être utile dans les domaines de votre choix. »

Castiel se recula enfin. Il essayait de retenir une grimace ; les domaines de son choix ? Tss. Il eut un sourire méprisant, et regarda le marchand qui essayait de faire son boulot et de vendre son produit. Il était sincère, en disant cela ; Castiel lui même devait reconnaître que peu d'hybrides étaient aussi serviles. La cage tangua, la Neko ne bougea pas. Elle était plutôt mignonne. Plairait-elle à son père ? L'idée de rendre jaloux son paternel le fit sourire, et il fourra dans la main du marchand de quoi payer la Neko.

- Très bien. Ca ira pour cette fois.
- Vous en serez très satisfait, je puis vous le promettre !
- Il y a bien intérêt.

La menace sous-jacente fit tressaillir de nouveau le marchand, mais il ouvrit la cage, presque aussi docilement que l'aurait fait la neko, et il la fit sortir, attachant autour de son cou gracile un collier de cuir blanc - peut-être dans un souci d'esthétique pour que cela ailler avec le manteau de Castiel ? Ce dernier eut un sourire, et prit la laisse, et enfin se pencha pour être à la taille de la Neko.

- Appelle moi Castiel-Sama. Il doit bien y avoir quelques magasins miteux ouverts dans les parages ; je ne vais pas te laisser entrer chez moi habillée de guenilles. Mon père te virerai immédiatement dehors.

Puis, sans plus aucun signe pour le marchand, qui continuait de compter l'argent, il sortit en donnant une légère secousse dans la laisse ; il ressentait un certain plaisir à soumettre ainsi la Neko, mais il n'était pas dur de la soumettre, tellement elle était servile. Il ne sut si il appréciait ou non cela.

- Comment t'appelles tu ?

Sa voix était impériale, et il finit par retirer la laisse tout en laissant le collier ; elle n'allait pas s'enfuir. Il ignorait superbement les gens dans la rue qui reconnaissait son appartenance aux Papillons Rouges et qui l'évitaient, changeant de trottoir. Il posa son regard sombre sur la Neko, sans sourire, l'observant avec une curiosité non feinte ; il avait déjà vu des hybrides, mais celle là était à lui, et il pouvait en faire ce qu'il voulait. Une esclave, plutôt mignonne. Il sut que son père apprécierait cette nouvelle venue, mais il interdirait au vieux fou de la toucher. Qu'allait-il lui donner à faire, au juste ? Le ménage était déjà fait par leurs femmes de ménage, et elle n'aurait pas grand chose à faire. Il allait la faire devenir la mascotte des Papillons Rouges ? Ou l'entraîner à se battre, peut-être ? Il avait de vagues idées de quoi faire avec elle.
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MessageSujet: Re: Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel]   Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel] Icon_minitimeLun 7 Sep - 20:33

Haru avait tenté de parler de la voix la plus respectueuse possible. Elle avait parlé de façon fluide de sa voix douce, sans aucune hésitation. Après tout, pourquoi aurait-elle hésité ? L'homme était le premier humain venu acheter un neko à lui demander de s'exprimer, sans passer au préalable par le marchand de la fourrière. Et puis si elle hésitait dès à présent de répondre à une simple question, qu'est-ce que cela serait par la suite lorsqu'elle s'adresserait à son maître ? Par ailleurs, peut-être que cet humain là voudrait d'elle ? En tous les cas la neko avait fait de son mieux et elle n'avait à présent plus qu'à attendre une quelconque réaction du jeune homme, qu'elle soit positive ou négative. Elle pria mentalement pour que ce soit la première option. Rester dans cette cage miteuse deux autres années risquerait réellement de la rendre un peu folle, beaucoup moins efficace, et dès lors, aucun humain saint d'esprit ne voudrait d'une bestiole inutile comme elle.

Après son petit discours, Haru vit que l'homme avait tenté de cacher une grimace. Aie, mauvais point pour elle... Elle était pourtant certaine d'avoir tout dit correctement. Non, si l'humain n'était pas satisfait c'est qu'elle avait échoué. Tout bêtement. Elle baissa la tête, ses oreilles au pelage rose se rabattant d'elles-mêmes sur son crâne, et regarda ses mains fines. La neko n'avait rien d'autre à regarder, après tout. Elle attendait toujours une réaction. L'hybride entendit comme un frottement de tissu et elle leva alors les yeux pour voir le client donner de l'argent au marchant. Sa queue se redressa d'un commun accord avec ses oreilles. Peut-être cet argent était-il pour l'acheter ? Jetant un regard plein d'espoir à l'homme à la chemise blanche, il échangea quelques formalités avec son congénère qui sembla se tendre davantage encore, si cela était possible. Visiblement oui.

Le marchant posa la cage sur le sol froid de la pièce et ouvrit la cage. Haru hésita quelques secondes mais, voyant que la situation était bien réelle, elle s'avança lentement sur le sol de la fourrière. Elle était vêtue d'une sorte de chemise grisâtre bien trop longue pour elle, lui arrivant jusqu'aux chevilles. Ce n'était pas vraiment très joli, mais elle était heureuse d'être enfin sous les ordres d'un humain. Un petit sourire naquit sur son visage alors que son nouveau maître se pencha vers elle, après qu'un collier blanc fut attaché autour de son cou mince, et qu'une laisse fut donné à l'homme.

Ce dernier l'informa qu'elle devait dès maintenant l'appeler Castiel-sama et qu'il faudrait lui trouver de meilleurs vêtements que les guenilles qu'elle portait actuellement. Hochant la tête, elle répondit, avec autant de respect que la première fois, si ce n'est un peu plus :

« Bien, Castiel-sama. »

Elle n'avait rien de plus à ajouter, de toute façon. Elle avait un maître et les papillons que la jeune neko regardaient auparavant étaient maintenant dans son estomac. Enfin, c'était ce qu'elle ressentait. Recevant une légère secousse à son cou, Haru suivit docilement son maître, s'habituant rapidement à sa cadence. Bien qu'il est de plus grandes jambes qu'elle, la neko parvenait sans trop de difficulté à le suivre. Il lui demanda son nom tout en marchant, sans s'arrêter, et elle répondit de la même manière :

« Je m'appelle Haru, Castiel-sama, mais vous pouvez changer mon nom si celui-ci ne vous convient pas. »

Haru avait dit cela comme si elle avait parlé de son déjeuner, sans aucune appréhension apparente. Elle avait appris en arrivant à la fourrière deux années plus tôt par la bouche du marchant lui-même que tout maître pouvait changer le nom de son hybride. Elle avait compris rapidement. C'est vrai que s'il n'aimait pas son nom, il n'aurait qu'à la rebaptiser, tout simplement. Tandis qu'elle marchait, Castiel-sama lui détacha sa laisse, la laissant marcher librement à ses côtés. Elle resta tout de même un peu en arrière par respect, les animaux étaient toujours après leur maître. Alors qu'ils avançaient, Haru remarqua que les autres humains changeaient souvent de trottoir. Une oreille penchée sur le côté, elle se dit que cela devait être à cause du sang qui tâchait le vêtement de son maître. Ils arrivèrent enfin devant une boutique, qui n'avait pas l'air d'avoir reçu un nettoyage complet depuis plusieurs années. La jeune neko regarda son maître, incertaine. Peut-être ne voulait-il pas aller dans ce magasin-ci ?
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MessageSujet: Re: Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel]   Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel] Icon_minitimeLun 7 Sep - 20:57

Elle était sage, respectueuse, calme. Et tout cela l'agaçait : c'était trop facile ! Si seulement elle pouvait mettre un peu plus de volonté de ne plus être esclave, il se serait amusé à la remettre à sa place; mais non, elle était toujours aussi soumise, et cela l'agaçait au plus haut point, vraiment. Ils se mirent à marcher, et il avait prit exprès une cadence assez rapide, mais elle le suivait, à quelques mètres derrière lui, sans rien dire d'autre, après qu'elle se soit présentée.

« Je m'appelle Haru, Castiel-sama, mais vous pouvez changer mon nom si celui-ci ne vous convient pas. »

Il fronça le nez. Quelle neko docile ! Non vraiment, c'était énervant, à la fin ! Trop de soumission tue la soumission. Il soupira et ils s'arrêtèrent devant un magasin, où le mot ménage ne devait pas avoir été prononcé depuis longtemps, et où la poussière s'étalait. Le magasin était silencieux, on aurait entendu un atome se diviser. Il grimaça, et se détourna de la : il ne voulait pas qu'elle porte des guenilles, mais tout de même. Ce magasin était trop pitoyable. Ils entrèrent dans un quartier plus chic, et ils entrèrent finalement dans un magasin illuminé de couleurs vives, à la devanture blanche et bleue. Un magasin pour Hybrides, où divers accessoires étaient vendue. Il alla s'asseoir dans un mouvement brutal dans un fauteuil rouge, devant les cabines d'essayage. Une femme s'approcha, habillée comme une secrétaire, et fit un sourire entendu à Castiel. Elle connaissait son père.

- Monsieur Soma fils, c'est un plais...
- Habillez-la. Faites la essayer ce que vous avez de plus décent, c'est compris ?

Le ton était calme, et en même temps sauvage et farouche, impétueux. Il croisa ses doigts face à lui, et observa avec calme la femme enlever la chemise grisâtre de la Neko. La femme détourna pudiquement le regard de ce corps nu, mais Castiel non ; il était son maître et il l'observa au contraire plus attentivement. Il critiqua et nota les choses qu'il appréciait ou non ; ils allaient devoir parader, comme son père et sa neko. Alors, il choisit plusieurs vêtements - dont une robe de marque de soie bleu nuit, avec des lunes et des étoiles d'argent incrustées. La femme posa les vêtements dans la cabine, et fit un geste à la neko, lui montrant qu'il fallait qu'elle s'habille et qu'elle aille voir son maître ensuite, pour qu'il juge si ça lui allait ou non. Castiel, lui, avait retiré son manteau blanc de cuir, laissant voir sa chemise blanche et son pantalon noir et ample de tissu, et son sabre était visible de tous, ainsi que son papillon rouge tatouée, et la longue zébrure qu'il avait au niveau du ventre, qu'il ignorait apparemment. Il regardait la cabine avec agacement, et chuchota quelque chose à la femme, qui hocha la tête, et qui s'empressa de ramener des bijoux dans leurs écrins de velours. Il voulait qu'elle soit plus que jolie ou mignonne, il voulait qu'elle soit belle ; pour ne pas lui faire honte. Etait-ce un problème ?

Il sentit son portable vibrer, et décrocha. C'était son père, qui lui demanda où il était d'un ton las et fatigué. Castiel lui indiqua le nom du magasin, rien de plus. Son père comprit, et il eut un rire gras, et la seule question qu'il lui posa était si elle était aussi belle que sa neko à lui; Castiel afficha pour la première fois unvrai sourire amusé, et répondit que oui, puis raccrocha. Il remarqua que Haru était là, et il l'observa d'un oeil critique. Il fit un geste, et la femme retira les vêtements de la neko, pour l'habiller de nouveau, jugeant apparemment qu'elle n'était pas assez rapide. Castiel opta pour un gilet rose, quelques tee-shirts, un jean et un short, des baskets, et la robe de marque. Il se releva, avec un air indifférent, et indiqua à la Neko de s'habiller elle-même, avec les vêtements qu'elle voulait, et il tendit une carte de crédit pour payer. Il attendit qu'elle ai finit, et ils sortirent - il eut même la gentillesse de demander à la femme d'apporter les paquets chez lui, plutôt que de devoir les trimballer. Il sortit enfin de sa poche un écrin bleu et en sortit un bijou, une bague argentée. Il le tendit à la neko, tout en continuant de marcher, sans la regarder.

- Je ne fais pas ça pour toi, alors ne me remercie pas.

Son ton avait été brusque et brutal, et il continua de marcher en avant, de la même allure féline et pourtant violente. Il n'avait qu'une hâte, c'était de rentrer et de se reposer - il sentait sa blessure le picoter, et il grogna, faisant sursauter quelques passants. Il commençait à pleuvoir, et il soupira. Il avait gardé son manteau sur le bras, car il avait chaud, et il se tourna pour lancer son manteau à la neko, la regardant froidement, comme pour la dissuader de le remercier pour ce geste purement gratuit. Il n'était pas gentil, mais c'était juste qu'il ne voulait pas continuer à porter son manteau, voilà tout !
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MessageSujet: Re: Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel]   Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel] Icon_minitimeLun 7 Sep - 22:13

Haru et son nouveau maître s'arrêtèrent donc devant un magasin miteux. L'écriteau pendant lamentablement au sommet du toit, et il manquait quelques lettres dans le nom de la boutique. Les oreilles de la neko se dressèrent sur sa tête alors qu'elle se demandait s'ils allaient pénétrer à l'intérieur ou non. C'était selon le bon vouloir de son maître, de toute façon. Elle leva son visage fin vers lui et il l'amena dans un autre quartier. Il était plus beau et beaucoup d'humains étaient présents dans les rues. Certains possédaient un hybride, tandis que d'autres leur jetaient des regards noirs. Ils entrèrent finalement dans un magasin aux couleurs joyeuses et la queue de Haru battit l'air, sous sa chemise trop longue. Alors qu'ils s'avançaient dans la pièce spacieuse, son regard se posa sur tout ce qu'il pouvait. Les couleurs étaient vives et la neko trouvait cela magnifique. Des centaines d'accessoires étaient entreposés sur de longues étagères alors que des vêtements reposaient sur des cintres.

Son maître s'essaya dans un majestueux fauteuil rouge sang alors qu'une humaine se précipita vers eux. Castiel-sama lui ordonna de trouver des vêtements décents pour son esclave, alors que la femme lui enleva sa chemise grisâtre délavée. La petite, n'étant pas pudique pour un sous, se laissa observer par son maître qui ne cachait pas sa curiosité. Elle espérait que ce qu'il voyait lui plaisait... Il choisit quelques vêtements en de gestes brusques et la femme intima d'un mouvement de la main à la neko à la chevelure rose d'aller se changer. Elle enfila une robe bleu nuit qui lui arriva aux genoux et elle sortit pour se montrer à son maître. Ce dernier était en pleine conversation téléphonique et elle décida de le laisser, attendant, se regardant par la même occasion dans le miroir de la cabine encore ouverte. La robe lui plaisait bien mais irait-elle aux goûts de son maître ? Haru avait remarqué que Castiel-sama était quelqu'un de chic, qu'il n'était pas n'importe qui, et elle ne désirait absolument pas lui faire honte.

Il la jaugea du regard et fit comprendre à l'humaine qu'elle devait l'habiller plus vite. Les oreilles de la neko se rabattirent sur sa tête alors qu'elle enfilait divers vêtements, passant et repassant inlassablement devant son maître. Au bout d'environ une demi-heure celui-ci se leva et donna une sorte de carte à la femme qui s'empressa de la glisser dans une sorte de fente tandis qu'il ordonna à son esclave de s'habiller comme elle le désirait. Elle jeta un regard sur ses nouveaux habits et enfila prestement un short rose, un haut de survêtements de la même couleur à cordons blancs ainsi que des chaussures roses à lacets blancs. La femme la vit et affirma à Castiel-sama :

« Les vêtements que portent votre neko vont à merveille avec sa chevelure ! Elle est vraiment jolie, là-dedans ! »

Haru ne rougit même pas au compliment. Son avis à elle ne comptait pas, c'était celui de son maître qui l'intéressait. Elle lui jeta un regard interrogateur, attendant visiblement son verdict. Si les vêtements qu'elle avait choisis n'allaient pas, elle changerait sur le champ. Après avoir récupéré la petite carte, ils sortirent du magasin et recommencèrent à marcher. Au bout de quelques minutes son maître lui tendit une bague en argent qu'elle prit, avant que l'homme ne lui ordonne de ne surtout pas la remercier. Haru acquiesça et mit la petite bague à l'annulaire de sa main droite. Elle la leva devant ses yeux et sourit en examinant de plus près le bijoux, quand il commença à pleuvoir. Elle reçut alors un manteau en pleine tête et fixa son regard vers son maître. Celui-ci n'attendait encore pas de remerciement. Elle hésita quelques instants et le mit donc, comme Castiel-sama le désirait. Elle se souvint alors qu'elle n'avait toujours pas remercier son maître pour les vêtements et elle s'empressa de le faire :

« Merci beaucoup pour tous ces vêtements, Castiel-sama. Ils sont magnifiques. »

La neko ne voulut pas en dire davantage, pensant que cela allait plus probablement énerver son maître qu'autre chose. Ils marchèrent longuement, changeant parfois de trottoir ou bifurquant dans une direction quelconque. Haru examina rapidement son maître et se demanda ce qu'il pouvait bien faire dans la vie pour que les gens le craignent autant. Autant de peur que de respect, d'ailleurs, mais surtout de la peur. Elle admira son reflet en passant prêt d'une flaque d'eau et se trouva assez jolie. Peut-être assez pour plaire à son maître... ?
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MessageSujet: Re: Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel]   Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel] Icon_minitimeLun 7 Sep - 22:49

Il avait ignoré la femme qui avait complimenté Haru. Oui, elle était jolie, et alors ? Il était normal qu'elle ressemble à autre chose qu'à un sac de pomme de terre ! Il passa sa main dans ses cheveux, que la pluie glaciale trempait. Il continuait de marcher, il n'était pas perdu, mais il était plus calme à mesure qu'il marchait. Il ne sentait plus la douleur de son ventre. Il entendait les pas de la Neko derrière, qui le suivait docilement. Il se tourna vers elle alors qu'elle le remerciait.

« Merci beaucoup pour tous ces vêtements, Castiel-sama. Ils sont magnifiques. »

Il avait ouvert la bouche pour dire quelque chose, mais se retint, lui lança un regard sans expression, haussa les épaules, sentit le tissu humide froler sa peau. ALors qu'ils continuaient à marcher, il remarqua qu'il n'avait toujours pas devancé la Neko, et qu'elle devait sûrement faire des efforts pour continuer de le suivre, vu leur différence de taille. Il se stoppa de nouveau, se tourna vers elle ; elle avait une allure bizarre, presque amusante, avec son long manteau sur le dos, et son air calme, mignon. Alors qu'un demi sourire étirait ses traits, et qu'il lui tendait une main, son portable sonna une nouvelle fois. Il fronça le nez, et décrocha.

C'était Nito, son second, qui lui demandait où il était. Ils avaient prévu ce soir de parader chez d'autres Yakuzas. Soupirant, il décomanda ce soir, et raccrocha avant d'avoir pu s'expliquer. Il ne servait à rien d'essayer de leur expliquer. Une musique flottait dans les airs, venant d'un magasin ouvert, magasin de nourriture. Il s'avança vers Haru, et la souleva soudainement, peut-être un peu brutalement et avec des gestes maladroits, mais il ne dit rien, et ils entrèrent dans le magasin. Il passa sa main dans ses cheveux humides, et posa son regard sur la vitrine, et commanda un plat de sushis. Puis d'un regard, invita Haru à demander ce qu'elle voulait. Il ne voulait pas voir son père ce soir, il rentrerait directement dans sa chambre, alors autant prendre de quoi manger. Il déposa la Neko sur le sol, se fichant de former des flaques humides. Voulant être polie, la gérante du magasin s'approcha et avança une main vers Haru pour lui caresser les cheveux, tout en pestant contre la pluie d'un ton trop familier qui déplut à Castiel. D'un geste sec, il éloigna la main de la femme, qui le regarda avec un air surpris, puis s'éloigna pour aller chercher leur commande. Il paya et sortit, la pluie s'étant légèrement calmée.


- Rentrons.

Il n'était pas bavard, mais il essayait de faire des efforts, sans trop savoir pourquoi. Mais il aimait bien le regard de la neko, elle était mignonne. Alors qu'ils traversaient une rue qui menait au manoir privé des Soma, un homme apparut dans la rue, suivit de plusieurs. Il y eut des rires glacials et quelques plaisanteries de mauvais goût sur la présence de Haru aux côtés de Castiel, qui les observa avec un mélange de froideur et d'indifférence.

- Si ce n'est pas Soma Fils ! Et sans ses Papillons ! Je parie que tu n'es pas capable de faire ce que disent les rumeurs, t'es qu'un gosse, après tout !

Castiel appréciait peu de se voir ainsi rabaissé, et sans que quiconque pu le voir, il se retrouva dressé de toute sa hauteur, ses yeux durs comme les pierres, son katana dégainé de façon à la fois impériale et dangereuse. Il n'avait rien dit, mais son visage suffisait à effrayer, sauvage, farouche, impétueux, fort et fier. L'homme en face dégaina également, ainsi que deux autres hommes. Castiel eut un sourire bestial, et carnassier. Trois, seulement ? Il avait déjà faillit être détrôné de son poste des leaders des Papillons, mais ils avaient du se mettre à huit. Il ne lui fallut que deux coups de poignets et un geste rapide du bras pour mettre les trois hommes à terre ; il s'accroupit, réalisant qu'il avait touché sous le bras droit, d'un coup superficiel qui n'avait fait que l'entailler. Les autres hommes s'enfuirent sans demander leur reste, il resta là, un genou au sol, avec un air chevaleresque, puis il fit signe à Haru d'approcher.


- Tu n'es pas blessée ? Ils ne t'ont pas fait de mal, ni touchée ? Je ne te dois aucune explication, mais disons que ... Je suis quelqu'un de dangereux, de peu fréquentable, et qu'ils convoitaient ma place, sans même se douter de ce qu'il en coûte de me défier.

Il haussa les épaules, grimaça en sentant ses deux blessures tirer et brûler, et il soupira, et s'approcha d'un mur de pierre. C'était chez lui. Le mur cachait l'intérieur des terres, mais on pouvait voir déjà les murs du manoir des Soma, divisé en plusieurs ailes. Il regarda l'aile est, son aile privée, et vit qu'elle était éteinte ; bien. Il sentit sa main droite qui tenait son katana trembler, et il grimaça.

- Rends-moi service, range mon katana dans son fourreau à ma ceinture. Ne te coupe pas, fais attention.

Il s'adossa au mur et se laissa tomber sur les pavés humides, trempé jusqu'aux os, mais pas fatigué, et il avait beau sentir ses blessures, il n'était pas douillet. Il observa la neko, et lui fit un demi-sourire, de nouveau. Il passa sa main dans ses cheveux roses, presque affectueusement, puis se redressa avec difficultés.

- Il est temps de faire face, je suppose.

Il s'éloigna de quelques pas, avec un air pensif sur le visage.
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MessageSujet: Re: Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel]   Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel] Icon_minitimeMar 8 Sep - 7:34

Haru tentait vainement de suivre son maître mais celui-ci allait bien trop vite pour ses petites jambes qui n'étaient pas vraiment habituées à la marche. Sa démarche était encore plus rapide qu'auparavant. Quand elle était à la fourrière, la neko ne pouvait pas se dégourdir les jambes, sauf quelques rares fois où les propriétaires réalisaient que des hybrides incapables de faire trois pas ne leur serviraient pas à grand chose... Et la cadence avec laquelle marchait Castiel-sama était vraiment rapide. Elle trottinait à présent derrière lui, évitant de marcher dans des flaques pour ne pas abîmer ses nouveaux vêtements. Elle se souvint qu'après avoir remercier son maître celui-ci avait parut vouloir dire quelque chose, mais s'était ravisé juste avant. Castiel-sama était vraiment quelqu'un d'étrange, mais bon, il était comme cela, ce n'était donc pas la peine d'en faire toute une histoire.

Son maître s'arrêta soudainement et se tourna vers elle avec un sourire en coin, chose qui lui réchauffa le coeur, et il lui tendit même une main. Mais avant qu'elle n'ait pu la saisir le téléphone portable de l'homme se mit à sonner encore une fois et il décrocha donc. Haru sentait que, à l'intérieur de sa poitrine, quelque chose s'était réchauffé à la vue de la main de l'humain, sans qu'elle ne puisse l'expliquer. Enfin si, elle le pouvait. La neko aux yeux ambrés avait simplement était heureuse que son maître veuille bien la toucher, et encore plus faire quelque chose qu'elle trouvait intime comme lui prendre la main.

En tous les cas l'homme échangea quelques paroles avec son mystérieux interlocuteur puis décommanda une chose, sans qu'elle ne sache laquelle, et raccrocha ensuite. Castiel-sama devait véritablement être important pour qu'on lui téléphone autant, non ? A moins que ce ne soit pareil tous les humains ? Le gérant de la fourrière, lui, ne recevait aucun coup de file sur son gros téléphone tout jaune. Haru ne comptait plus le nombre de fois où l'homme avait tenté de l'effrayer avec son mobile, mais elle n'était pas stupide, elle savait parfaitement que ce n'était pas une arme, et que c'était sans danger. Oui, son maître était spécial, c'était tout.

Un musique se fit entendre dans l'air froid et humide de la ville. La mélodie était entraînante, douce, et Haru trouva qu'elle était reposante. Reposante, oui, voilà, c'était le mot parfait pour la décrire. Mais avant de pouvoir faire quoique ce soit elle se retrouva bientôt soulevée dans les airs par les bras musclés de son maître et, alors que son coeur manqua un battement, un étrange sentiment de bien-être la frappa de plein fouet. Elle tenta de se faire la plus légère possible pour ne pas déranger Castiel-sama alors que celui-ci entra avec elle dans le magasin. Magasin qui était en fait une sorte de restaurant. Une femme était derrière un comptoir et son maître lui commanda des sushis, et, d'un regard, Haru compris qu'elle devait également faire son choix. La neko eut une étincelle de panique dans ses beaux yeux dorés quelques secondes mais elle se calma rapidement. Certes, elle ne connaissait pas grand chose à la nourriture mais elle avait vu de nombreuses fois le propriétaire de la fourrière manger des ramens. Avec un dernier regard pour son maître, elle demanda à la femme :

« J'aimerai des ramens, s'il vous plaît. »

Après cela elle fut reposer au sol et on entendait les petits ploc des gouttes d'eau qui s'écrasaient durement sur le sol du magasin. S'en rendant compte, elle regarda son maître mais l'humain avait l'air de s'en ficher comme de sa dernière chemise blanche non couverte de sang. L'humaine, quant à elle, tendit le bras vers sa tête, certainement dans le but de la caresser, mais elle fut stopper dans son élan par un geste brusque de son maître. Un petit sourire se forma sur son visage angélique alors qu'elle se dit que Castiel-sama ne désirait pas la partager avec quelqu'un d'autre. Cela lui fut plaisir. Vraiment plaisir. Son maître paya leur commande et sortit de la pièce, suivit de près par son esclave. Cette fois-ci il allait un peu plus lentement et Haru avait beaucoup moins de mal à le suivre, et il lui apprit qu'ils allaient rentrer dès à présent.

La neko avait hâte de voir l'endroit où vivait Castiel-sama. Au tournant d'une rue, ils pénétrèrent dans une autre rue dans laquelle des hommes semblaient attendre. A la vue de leur tête, ils n'étaient certainement pas là pour vendre des gaufres... Ils lâchèrent quelques plaisanteries douteuses sur le fait que l'homme était avec une neko, surtout une neko aux cheveux roses et tout de rose vêtue, leur lançant quelques vulgarités au passage, mais son maître ne se laissa pas marcher sur les pieds. Haru regarda son maître et celui-ci eu une réaction qui époustoufla la neko. L'humain, à l'aide d'une sorte de sabre, il battit trois ennemis, son arme fendant l'air dans un sifflement dangereux. Cela suffit à les faire déguerpir et son maître s'approcha de Haru qui avait regardé toute la scène, fascinée. Il lui demanda si elle n'était pas blessée et s'il ne l'avait pas touché, et lui expliqua qu'il était habituellement quelqu'un de peu fréquentable.

« Oui, je... je vais bien, Castiel-sama, je vous remercie. Vous êtes très fort. »

Cela fut la seule phrase qu'elle réussit à articuler, trop choquée, encore. Pas dans le mauvais sens, au contraire, mais elle était étonnée, même bien plus que cela. Son maître s'adossa à un mur de pierre et Haru put voir au-delà une sorte de manoir gigantesque. Elle parut horrifiée lorsqu'elle remarqua les blessures qu'avait Castiel-sama. Cela devait être atrocement douloureux mais l'humain ne bronchait pas. Elle le regarda avec admiration. L'homme était réellement particulier. Haru tourna ses yeux ambres vers la sorte de manoir, regardant ce qu'elle voyait plus en détails. C'était là que vivait son maître ? Cela ne l'étonnait guère. Après qu'il lui eut demandé de ranger son katana dans son fourreau la neko s'empressa de le faire, avec délicatesse tout de même pour ne pas se blesser ni blesser son maitre. Une fois cela fait elle demanda, incertaine :

« C'est... C'est ici que vous vivez, Castiel-sama ? C'est gigantesque... »

Elle n'avait pas eu l'autorisation de parler mais la question lui avait échappé du bout des lèvres.
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MessageSujet: Re: Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel]   Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel] Icon_minitimeMar 8 Sep - 14:25

Castiel avait rangé les petites boites de nourriture dans son sac. L'odeur qui s'en dégageait était chaude et donnait faim ; mais ce n'était pas le sentiment de faim qui le tenaillait pour l'instant. Il observa la Neko, qui semblait totalement étonnée, ébahie, subjuguée. Elle n'aurait pas du voir cela, et il était désolé qu'elle eut du voir cela. Mais elle ne semblait pas horrifiée, ni effrayée. Elle le rassura en lui disant qu'elle allait bien, et le complimenta même ; il ne s'était pas attendu à cela, et lui lança un regard sans expression. Il soupira, et se redressa, tandis que la neko lui demandait d'une voix hésitante si c'était là qu'il vivait. Il eut un sourire à la fois fier et moqueur.

- Oui, c'est ici que je vis.


Il ne s'étala pas sur le sujet de son père. Ce dernier possédait des maisons et des bâtiments un peu partout, mais c'était ici qu'ils logeaient la plupart du temps. Ignorant sa blessure, il prit de nouveau la neko dans ses bras - elle ne pesait pas lourd, et il avait l'habitude de porter des choses lourdes, son sabre étant difficile à manier. Ils passa sous l'arcade de pierre, et ils pénétrèrent dans le jardin du manoir. Tout était parfaitement taillé, à la feuille et au brin d'herbe près ; le décor était somptueux, avec de gigantesques cerisiers, et des lacs où des animaux exotiques se baignaient. Il suivit calmement le sentier de pierres plates, et ils s'approchèrent de l'aile réservée à Castiel. Alors qu'il ouvrait la porte coulissante de son aile, un domestique s'approcha, un vieil homme de type caucasien, à la moustache frémissante.

- Monsieur votre père est là, et il vous réclame. Vous ainsi que Mademoiselle.


Il s'adressait à Castiel avec respect, et parlait de Haru avec autant de respect. Techniquement, la Neko avait plus de privilèges que lui. Castiel soupira, et secoua la tête négativement. Ils étaient à l'abri sous l'auvent de tuiles, et il retira sa chemise directement, laissant voir ses écorchures. Il sourit au domestique, et se pencha vers lui, avec un mélange de respect et d'indifférence.


- Alfred, dites à mon père qu'une fois encore, j'ai du me battre pour garder mon titre, et que je le verrais demain, quand je me serais reposé. Dites lui également de ne pas me déranger ; je compte faire plus ample connaissance avec Haru. - Alors que Alfred tournait le dos, Castiel le rappela - Encore une chose : personne ici mis à part moi ne pourra lever la main sur Haru, ni même lui interdire quoi que ce soit. Venez m'en parler avant. Vous lui devez autant de respect qu'à moi. Est-ce bien clair ?

Le majordome hocha la tête et disparu sur le sentier de pierres, en direction de la maison principale. Dans un nouveau soupir, Castiel entra dans son aile et invita Haru à le suivre. L'aile se composait d'un grand couloir, où les fenêtres donnaient de la lumière, et de plusieurs pièces : salle de bain, cuisine, salon ... Ils entrèrent dans un grand salon, où l'atmosphère rouge et noire semblait pesante. Castiel posa son katana sur la table basse, puis s'assit lourdement dans un fauteuil. Il déposa la nourriture enfin sur la table, et fit un geste à Haru pour qu'elle s'assoit en face de lui. La pièce était tiède, mais il avait l'habitude de se balader torse nu - le froid ne le gênait pas, car il ne le sentait pas vraiment.

- Mangeons.

Il sortit la nourriture des paquets, et se contenta d'observer Haru manger, ne faisant que pinailler dans ses sushis. Il se vautra plus profondément dans le fauteuil, puis observa Haru plus consciencieusement.

- Dis moi, Haru, que penses-tu de moi ? Je suis dangereux, comme tu l'as vu. Dis moi ce que tu penses, je ne te blâmerais pas si tu me trouves dangereux, peu fréquentable, ou tout simplement méchant. Mais j'aimerais savoir le fond de ta pensée.

Il était juste curieux de savoir ce qu'elle pensait. Il se leva et s'approcha d'une fenêtre ; la pluie continuait de tomber au dehors, on entendait les goutes cogner sur les tuiles du toit. Il alla étendre sa chemise près d'une cheminée où il alluma rapidement un feu. Il se tourna enfin vers la neko.

- La salle de bains se trouve près de l'entrée à droite. Lave toi, puis mets ce qui te plait. Je t'attends.


Il était resté debout face au feu. Il sortit d'une armoire le matériel pour soigner ses blessures, et s'assit dans le fauteuil, et commença à se soigner avec des gestes las et fatigués ; il avait tellement l'habitude d'être blessé que ça en devenait lassant. Il essuya le sang avec un mouchoir, et resta là, à réfléchir, tandis que l'ambiance de la pièce se faisait moins tendu et plus calme.
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MessageSujet: Re: Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel]   Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel] Icon_minitimeMar 8 Sep - 18:40

Haru observait, dressée sur la pointes de ses nouvelles baskets roses à semelles blanches, les murs du manoir qu'elle parvenait à distinguer. L'édifice était le plus grand bâtiment qu'elle n'eut jamais vu, même si elle n'avait pas beaucoup de moyens de comparaison. Il avait l'air d'y avoir un grand parc ou un grand jardin tout autour du manoir. Elle demanda donc à son maître si c'était ici qu'il vivait et celui-ci acquiesça, un sourire que la neko ne comprit pas vraiment accroché aux lèvres. Waho... Cela n'avait rien à voir avec la minuscule fourrière dans laquelle elle avait passé les deux dernières années, ni avec le laboratoire où elle avait vécu lors de ses premières années. Alors qu'elle n'était qu'à l'extérieur de la propriété la jeune hybride était déjà abasourdie par la grandeur du domaine. Oui, son maître devait réellement être quelqu'un de très puissant, c'était la seule explication.

Castiel-sama se releva quelques instants après avoir répondu à son esclave et la reprit dans ses bras une fois de plus. La petite neko aux cheveux roses n'était pour ainsi dire par habituer à ce traitement, mais ce n'était certainement pas elle qui allait s'en plaindre. Elle avait l'impression de se sentir aimer, ainsi, et la demie-chatte avait ressentit trop peu ce sentiment pour ne pas vouloir qu'il s'éternise. Ils pénétrèrent dans le jardin et Haru ne pu empêcher un petit "Oh !" de lui échapper. Les végétaux avaient de drôles de formes, si étranges qu'elles devaient certainement avoir été faites par la main de l'homme, et cela n'augmenta que plus son admiration pour les humains. Ils pouvaient faire tant de choses si merveilleuses... Des fleurs de toutes les couleurs poussaient par-ci par-là et on aurait dit que le jardin était surveiller jour et nuit tant tout était régularisé au millimètre près. Il n'y avait pas un brin d'herbe qui dépassait au-dessus des autres, pas une branche d'un arbuste un peu plus grande qu'une autre. Rien. Tout était simplement parfait. Tandis que son maître avançait, elle regarda par-dessus son épaule et vit des paons ainsi que d'autres oiseaux dont elle ne connaissait pas le nom venir se désaltérer dans un étang... A moins que cela ne soit un lac ? Haussant les sourcils, elle se vit déposée à terre alors qu'ils ouvrirent la porte du manoir...

Un homme d'un certain âge s'avança, une grosse moustache mais tout de même élégante sous le nez, et salua respectueusement son maître, lui apprenant que son père désirait le voir ainsi que... qu'elle ? Le vieil homme avait dit "Mademoiselle", cela ne devait donc pas être envers la neko. Pourtant elle était prête à jurer qu'il avait regardé dans sa direction en disant cela. L'hybride se retourna, cherchant la "Mademoiselle" des yeux, mais ne vit personne dans le jardin hormis eux trois. Le regard appuyé que lui lança l'homme lui fit comprendre que c'était effectivement d'elle qu'il venait de parler. Mademoiselle... Elle n'était pas une "Mademoiselle", elle était une hybride, une neko, une esclave, mais personne n'avait jamais parlé d'elle en l'appelant "Mademoiselle". Ses pensées se bousculaient dans sa petite tête rose. Elle ne s'était absolument pas attendu à cela. Alors qu'elle en était là dans ses pensées, son maître se pencha vers l'homme qui semblait être un domestique et lui expliqua qu'il ne désirait pas voir son père le soir-même et qu'il le verrait le lendemain.

L'homme à la moustache se retourna mais il fut stoppé par Castiel-sama qui... lui interdit de frapper sa neko ? Haru réfléchit quelques instants et trouva que cela était tout à fait normal. Son maître avait l'air assez possessif, il désirait visiblement garder ses biens pour lui-même. C'est vrai que si quelqu'un l'abimer, cela risquerait de déplaire à son maître qui devrait alors repayer un autre hybride. Cependant, les paroles prononcées par la suite la laissèrent bouche-bée. Son maître venait d'ordonner à l'homme de la traiter avec autant de respect que lui. C'était incroyable... Elle n'était rien, ce n'était qu'une créature sans importance, et voilà que maintenant elle serait traiter aussi bien qu'un humain, non, pas qu'un humain, que son maître, par un domestique ? Cela bouleversait toutes les lois de la physique ! Enfin, quand même pas, mais c'était presque aussi impressionnant ! Haru attendit donc pour voir si son maître aller se mettre à rire mais non, rien ne vint, et l'homme partit... Incroyable, tout simplement...

Elle s'empressa néanmoins de suivre son maître qui pénétra dans le bâtiment. Un grand couloir menait sur différentes pièces, et Haru fut éberluée. C'était si grand et si luxueux ! Encore plus que tout ce qu'elle avait pu imaginer. Castiel-sama la conduisit dans une sorte de grand salon aux couleurs dominantes rouges et noires et posa son arme sur une table basse, s'asseyant dans un fauteuil en déposant la nourriture devant lui. Haru ne pu s'empêcher de penser que l'homme était plein de grâce, même lorsqu'il était blessé. Les blessures qu'elle voyait encore ne la rassurèrent pas, au contraire... D'un mouvement de la main, son maître l'intima à s'asseoir face à elle, ce qu'elle fit en posant son petit postérieur dans un fauteuil faisant presque le double de sa taille, et certainement plus du quadruple de son poids.

Le froid était présent mais Haru était bien trop étonnée par tout ce qui lui était arrivé dans la journée pour y prêter la moindre attention. Son maître lui apprit qu'ils allaient manger et tandis qu'il grignotait, la neko tentait de se dépatouiller avec les baguettes pour manger ses ramens. Au début, ses essaies furent sans résultats, mais au bout de cinq ou six fois où ses efforts furent infructueux, elle parvient enfin à comprendre le truc. Un petit sourire satisfait aux lèvres, elle continua son repas, se sentant observée par son maître, et celui-ci mit fin au silence qui régnait dans la pièce pour lui poser une question. Il lui demanda ce que Haru pensait réellement de lui, sans craindre d'être punie pour sa franchise. La neko réfléchit quelques instants, reposant les baguettes et la boîte où avaient été ses ramens qu'elle avait engloutis, puis répondit de sa voix clair et cristalline alors que son maître s'était rapproché de la fenêtre :

« Je vous trouve fascinant, Castiel-sama. D'une part pour votre façon d'être et d'autre part pour votre exploit de tout à l'heure. Vous avez l'air d'être quelqu'un d'important, enfin je crois... Je... Je n'ai pas vraiment d'expérience dans ce domaine mais je dis cela à la vue de votre propriété et de l'attaque, dans la rue... Je... Je pense que je vous aime bien... »

Elle avait prononcé la dernière phrase plus doucement que les autres. Pas dans un murmure mais de façon plus hésitante, ne sachant pas si elle s'était aventurée trop loin dans ses propos...

Après cela, son maître lui indiqua où se trouvait la salle de bain et lui ordonna d'aller se laver et de s'habiller comme elle le désirait.

« Oui, Castiel-sama, dit-elle docilement en hochant la tête, tout en se dirigeant vers la salle d'eau. »

A peine avait-elle mis un pied dans la pièce qu'elle pensa aux vêtements qu'ils n'avaient pas amenés avec eux mais avant qu'elle ne soit aller prévenir son maître, elle vit les sacs contenant les nouveaux habits de la neko sur un tabouret. Waho, mais comment... ? Les humains étaient vraiment, vraiment très forts... Elle ferma la porte, sans toutefois la verrouiller, et commença à se déshabiller. Haru enleva son petit short rose après avoir poser ses baskets et ses chaussettes de la même couleur près dudit tabouret et plia le reste de ses vêtements à côté. La pièce était gigantesque et tout était blanc. C'était magnifique, tout brillait...

Laissant cependant son observation à plus tard pour ne pas faire attendre son maître, elle entra dans une douche et fit couler de l'eau tiède. Alors que l'eau frappa ses épaules, elle poussa un soupir de bien-être... Elle n'en avait jamais prise mais savait comment faire. Avant, à la fourrière et au laboratoire, on ne faisait que lui lancer un saut d'eau gelée sur le corps pour enlever les saletés. Sentir le liquide passer sur sa peau pâle lui faisait un bien fou... Attrapant le savon, elle se frotta sur tout le corps plusieurs fois pour être bien certaine de n'oublier aucune partie de son anatomie et elle se lava même ses beaux cheveux roses. Quelques minutes plus tard elle sortit de la cabine de douche et se sécha à l'aide d'une serviette, se séchant rapidement les cheveux avec un sèche-cheveux qu'elle avait aperçu avant de se savonner. Elle voulait être belle pour son maître. Haru ouvrit les sacs un à un et opta pour la robe nuit à motifs lunaires avec des étoiles qui lui arrivait un peu haut dessus des genoux. Prenant une brosse qui se trouvait sur un lavabo et qui n'avait pas l'air d'être utilisée, elle se coiffa rapidement, arrangeant sa frange et, après un dernier examen de sa personne, elle sortit de la salle de bain.

Timidement, pas vraiment sûre d'être assez jolie dans la robe qu'avait choisie son maître, elle s'avança vers lui et lui lança un petit regard interrogateur, tournant sur elle-même pour se montrer sous toutes les coutures. Haru attendit donc la réaction de son maître, qu'elle espérait positive...
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MessageSujet: Re: Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel]   Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel] Icon_minitimeMar 8 Sep - 19:19

Castiel observait la neko face à lui : elle avait fini de manger avec appétit ses ramens, après avoir galéré pendant quelques instants avec les baguettes - avait-elle déjà seulement mangé avec des baguettes ? Il en doutait. Mais il lui apprendrait - à devenir quelqu'un, à se tenir correctement. Bien entendu, ça ne serait pas facile, mais elle était sa neko, et il convenait qu'il en fasse quelqu'un de bien et de présentable.

La réponse de la neko lui tira un air surpris, elle le trouvait fascinant ? Apparemment, son combat l'avait rendu important à ses yeux, ça et sa demeure ausi. Mais tout cela, ce n'était que l'extérieur, et elle se laissait embobiner par ses grands airs. Mais la fin le surprit plus que tout : elle acheva de dire ce qu'elle pensait avec une phrase hésitante et maladroite, en avouant qu'elle l'aimait bien. Il ne dit rien,croisa ses mains devant lui. Puis il la laissa partir dans la salle de bains.

Il su qu'elle aurait pu attendre qu'il la rejoigne - elle aurait accepté sûrement volontiers, mais il n'était pas de ce genre là, malgré les rumeurs sur ses pulsions selon les dires " perverses et folles à lier " . Il n'était pas un vicieux. Il passa un peu de désinfectant sur ses plaies, les nettoya avec du coton, et trouva inutile de bander son torse. Les plaies piquèrent, mais il ne grimaça pas. Ensuite, en attendant que la neko revienne, il s'installa dans un canapé près du feu attisé, et prit un livre qu'il lu distraitement. Il entendit les bruits de pas, et leva le visage. Il aperçut la neko, et afficha un air inexpressif, malgré sa surprise : elle ne ressemblait plus à la mignonne neko aux airs abandonnés, mais plutôt à une de ces nekos de luxe, belle et gracieuse, bien que Haru ait l'air plus innocente. Il la vit virevolter, et pour la troisième fois, il sourit. Il se leva, et donna un léger coup du livre sur le front de la neko, sans lui faire mal. Il se pencha. Elle sentait le gel douche, et il voyait la couleur de sa peau, brillante, pâle et surement douce. Il retint un geste doux et trop expressif à son goût.


- Voilà autre chose. Tu ... Dépasses mes espérances. Bien, alors pour commencer, je veux que tu comprennes ce que j'attends de toi : tu risques de devoir assister avec moi aux soirées de mon père, et tu y seras montrée, avec moi. Pas vraiment comme ma cavalière mais presque. Je vais donc t'apprendre beaucoup de choses pour que tu deviennes présentable.

Il lui tourna le dos, et approcha d'un meuble, où il lança du matériel de la chaîne hifi une musique, une valse de Brecht. Le rythme était assez calme - il ne fallait pas qu'il soit trop rapide. Il la laissa là, et mit une autre chemise, et s'approcha enfin de Haru. Puis avec un sourire, mit un genou à terre, et s'inclina devant elle.

- Des hommes risquent de vouloir t'impressionner durant les soirées. T'inviter à danser, ou quoi que ce soit d'autre... Refuse. Tu me déshonorerais si tu acceptais. Je me montrerais courtois avec toi, ne t'inquiète pas. Bien, je vais t'apprendre à danser, tout d'abord.

Sans autre préambule, il prit la main de la neko et il se mit à faire quelques pas, lents ; il expliqua les démarches qu'il faisait, comment elle devait suivre le rythme, et aussi comment paraître souple et à l'aise, alors que la plupart du temps, danser était une corvée. Il lui apprit à compter le rythme et à calquer ses pas sur la musique et sur les siens. Il s'arrêtèrent quand la musique cessa, et il prit une chaise, pour lui montrer comme bien s'asseoir, de manière élégante, et à la fois provocante.

- Rien que dans ta tenue, tu dois provoquer. Les autres doivent te vouloir. Mais tu n'appartiens qu'à moi. - Sentant le ton possessif, il se reprit. - D'un regard, tu dois être capable d'arrêter un homme. Tu dois être capable de faire naître le désir chez les autres. Mais ça ne devrait pas être difficile.

Il sourit de nouveau ; il complimentait rarement. Il passa sa main dans les cheveux roses et encore un peu humides, et s'éloigna, la leçon étant finie pour aujourd'hui. Il se demanda ce qu'il ressentirait si Haru trouvait un autre maître potentiel aux dîners de son père. Il serait déshonoré, et son père avec lui. Il soupira, et s'assit dans le canapé, laissant à Haru le choix de venir avec lui ou non. Elle était jolie, il ne serait pas difficile de lui apprendre à se sublimer. Il l'observa doucement.

- Haru, quel est ton but ?

Il avait demandé ça sans trop de convictions, ni trop de curiosité. Juste une question qui lui passait par la tête. Il sortit un paquet de cigarettes, et en alluma une d'un geste désinvolte. Il inspira une bouffée de ses cigarettes à la cerise, et expira le nuage de volutes avec un air pensif. Son père serait capable de lui voler Haru. Il se refusait à cela. Il sentit dans son corps le léger fourmillement agréable, qu'il ressentait souvent lorsqu'il fumait. Il espéra durant un bref instant qu'elle réponde quelque chose en rapport avec lui, et réalisa qu'il prenait sûrement cela trop à coeur - il n'avait pas le droit de s'attacher. Il n'avait jamais vraiment eu le droit d'aimer, et si il commençait avec Haru, elle n'aurait que des ennuis.
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MessageSujet: Re: Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel]   Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel] Icon_minitimeMar 8 Sep - 20:06

Haru était restée une vingtaine de minutes dans la salle de bain, bien qu'elle s'était hâtée autant que possible. Il avait fallut qu'elle se savonne plusieurs fois chaque partie de son petit corps frêle pour parvenir enfin à déloger la couche de saletés qui la recouvrait. Le sol de la cabine de douche avait tout d'abord était grisâtre avant de redevenir aussi blanc que la neige, lui renvoyant son reflet propre. Toutes ces années passées dans une cage n'avaient malheureusement rien fait pour améliorer son image. Après s'être lavé et vêtue, elle admira son image dans le miroir et se demanda rapidement comment son maître avait-il pu la choisir dans l'état qu'elle était, avant de chasser cette question stupide de sa petite tête rose et propre en se disant que les autres hybrides devaient également être couverts de poussière et autres crasses. Se regardant une dernière fois dans le miroir elle ne pu s'empêcher de penser que sa robe bleue nuit allait à merveille avec ses yeux ambrés.

Une fois sortie de la salle d'eau, elle s'approcha donc de son maître et se montra à lui, attendant son verdict. Elle avait fait de son mieux pour paraître présentable, même jolie, et espérait de tout son coeur y être parvenue. Haru n'avait pour ainsi dire pas l'habitude de devoir être jolie. Du moins pas plus que sa condition d'esclave ne le lui permettait. Levant timidement les yeux vers son maître, elle vit que celui-ci avait toujours un visage de marbre. Soit cela était dans ses habitudes, comme elle le pensait, soit cela signifiait qu'elle avait échoué dans sa tâche. La première option serait meilleure, bien sûr, mais elle n'aurait aucun moyen de la vérifier. Au bout de quelques instants son maître se leva et donna un léger coup sur le front de la neko avec le livre qu'il était auparavant en train de lire. Cela aurait pu l'effrayer mais Haru vit dans le geste un petit quelque chose d'affectueux. Et puis avec ce qu'elle avait vu, si son maître avait réellement voulu lui faire mal il aurait réussi sans aucun problème.

Un petit sourire se dessina sur le visage angélique de l'hybride alors que son maître se pencha vers elle, lui apprenant qu'il ne s'attendait pas vraiment à cela, et l'informant qu'elle assisterait dorénavant aux soirées de son père. Il lui apprit également qu'il allait lui apprendre des choses pour la rendre un peu moins godiche qu'elle ne l'était. C'est vrai que quand on ne sait même pas se servir de bâtons pour manger des ramens... Elle était perdue dans ses pensées quand elle entendit une musique retentir dans la pièce. La mélodie était calme, douce, et Haru se laissa bercer quelques instants avant que son maître ne revienne en chemise... mettre un genoux à terre et s'incliner devant elle. Croyant tout d'abord qu'il était tombé, elle s'apprêta à l'aider mais son sourire démentit le fait. Elle resta là, bloquée, incertaine, éberluée, jusqu'à ce que maître reprenne la parole en se redressant. Des hommes l'inviteraient à danser ? Elle ? La neko retint cependant rapidement qu'elle ne devait surtout pas accepter. D'accord, elle le ferait. Elle lui demande tout de même :

« Castiel-sama, je ne comprends pas... Pourquoi des hommes m'inviteraient-ils à danser ? Je ne suis qu'une neko, ne seraient-ils pas mieux avec des humaines ? »

La jeune hybride avait posé sa question en toute innocence, ne comprenant réellement pas pourquoi des humains iraient danser avec une stupide créature inférieure. Cela n'avait pas de sens mais si maître lui disait que cela allait se passer, ce serait donc le cas. La parole du maître est d'or. Toujours.

Son maître lui attrapa la main et ils commencèrent à faire quelques pas, la neko écoutant attentivement les indications de son maître, posant des questions quelquefois, tentant avec succès de s'habituer au rythme. Bientôt, elle parvint à suivre l'homme, bien qu'elle commettait encore quelques petites fautes. Avec de l'entrainement, elles partiraient certainement. La musique s'arrêta après plusieurs minutes et son maître prit une chaise, lui montrant comment s'asseoir dignement. Il fallait qu'elle soit provocatrice et élégante, d'après ses dires. Le ton possessif qu'il avait eu à un moment donné réchauffa le coeur de la neko alors qu'elle tentait d'assimiler la position. Faire naître le désir... Elle imita son maître du mieux qu'elle pu et réussit plutôt bien dans sa tentative. Son maître la complimenta alors un peu subtilement et la petite hybride rougit légèrement en murmurant un "Merci, Castiel-sama". L'humain passa sa main dans les cheveux de Haru et celle-ci pencha un peu la tête sur le côté au moment où il enlevait sa main, essayant de prolonger la caresse.

Son maître s'éloigna d'elle et alla s'asseoir sur un canapé, lui laissant le choix d'un regard de venir s'installer à ses côtés ou non. Hésitante, elle fit quelques pas vers lui et s'assit sur le bord du fauteuil, regardant ses genoux. L'humain lui demanda alors quel était son but et Haru ne comprit pas tout de suite la question, avant de saisir. Castiel-sama commença alors à fumer et Haru laissa son regard voler vers la fumée blanchâtre. Heureusement, les volutes de fumée allaient dans la direction opposée à elle. Durant ce temps, elle avait réfléchit à la question de son maître et répondit :

« Mon but est de vous servir, Castiel-sama, et de tout faire pour réaliser vos moindres désirs. A partir du moment où vous êtes devenu mon maître, je n'ai commencé à vivre que dans la seule et unique intention de vous satisfaire autant que possible. Je vous appartiens, Castiel-sama, et je suis là pour tenter de vous combler. »

Elle avait prononcé ces mots respectueusement et en toute sincérité. C'était vrai, à présent elle ne vivait plus que pour assouvir les envies et les moindres désirs de son maître. Haru s'enfonça un peu plus dans le canapé, fixant son maître sans toutefois le dévisager.
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MessageSujet: Re: Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel]   Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel] Icon_minitimeMar 8 Sep - 20:46

Castiel retint un léger rire quand la neko lui demanda pourquoi des hommes voudraient danser avec elle ; la réponse était évidente. Mais il était vrai que la neko était pue et innocente, et qu'elle n'était pas encore corrompue par les soirées alcolisées et l'esprit humain. En cela, il l'appréciait.

- Parce que tu es à moi. Et qu'ils voudraient ma place. Ils espéreraient donc m'atteindre à travers toi. C'est l'art subtil de la guerre humaine ; faites de poisons et de regards ; je détestes cela, et je préfères les combats à l'épée, où l'on voit l'épée s'abattre, tandis que dans ce genre de combat éloignés, on ne peut pas voir l'ennemi. Enfin bref. Ces hommes voudront de toi ; surement à cause de moi, et peut-être à cause de toi aussi. Enfin bref, le discussion est close.

Ils dansèrent, et la neko apprit rapidement à se mouvoir avec plus de grâce. Ils finirent d'arrêter de danser, et il s'assit, la neko assise sur le bras du canapé. Il posa sa question, et elle sembla y réfléchir, tandis qu'il finissait sa cigarette. Il l'écrasa dans sa main, sans qu'elle le brûle, et faillit se relever, mais la Neko répondit enfin,et se pencha vers lui. Il s'immobilisa, un sourcil froncé. C'était le genre de réponse qu'il attendait, fatalement, et pourtant, ça lui plaisait. Il regarda la neko et la voir si proche de lui, qui n'avait pas peur de lui, il se pencha et posa son front sur celui de la neko.

- Si un autre t'avais acheté, tu lui vouerais la même adoration. Je suis ton maître, mais ce n'est qu'un hasard. Tu pourais être dans les bras d'un autre homme, à profiter de mieux que tout cela. Je ne suis ps ce qu'il y a de mieux pour toi. Loin de là. C'est mon statut de maître ...

Il se recula, réalisant qu'il venait de passer près de quelque chose qui lui échappa aussitôt qu'il voulut y penser. Il voulut se lever, mais n'en eut plus la force, et se laissa tomber dans le fauteuil avec une grimace.

- Haru. Il m'est interdit de m'attacher à toi. Alors ne m'en veux pas.


Ce n'était pas l'envie qui lui manquait. Il pouvait se s ervir d'elle, mais cette simple idée, il la trouva abjecte. Il passa sa main sur son visage et soupira, puis passa ses doigts dans ses cheveux. Il regarda soudain Haru, et d'un geste, l'attira contre lui, sans douceur, mais pas trop brutalement. Alors qu'il tenait son poignet, il la relâcha, laissant une marque rouge sur sa peau là où il l'avait tenue trop fort. Il se leva brusquement.

- Il vaut mieux pour toi que j'aille dormir ailleurs, ou je ne réponds plus de moi.

C'était vrai. Il se sentait bizarrement extérieur, et il avait du mal à se contrôler. Il ne savait pas trop à quoi c'était du,et ne voulait pas le savoir. Il lança un regard à la neko, et ses yeux sombres se firent un peu plus doux, pour se ressaisir soudain : il n'avait pas le droit. Si son père apprenait qu'il affectionnait sa neko, il n'hésiterait pas à sévir. Il était promis à une jeune femme de bonne famille, qu'il n'avait jamais vue et n'avait pas envie de connaître. Elle aussi était corrompue par la société. Il resta immobile, ne sachant que faire ou que dire. Il lança un regard à Haru, brûlant, et d'un geste lui attrapa de nouveau le poignet, l'attira contre lui avec brusquerie et l'embrassa. Le baiser, plutôt rude, le calma presque instantanément, et il la relâcha, détournant le regard. Ce n'était qu'un simple baiser, et elle devait sûrement en être extrêmement fière, non ? Il poussa un grognement. Il avait envie de laisser tomber son masque et son titre. Envie ... Envie d'être autre chose qu'un yakuza sans foi ni loi, pur et chaste, innocent et à la fois terriblement dangereux.
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MessageSujet: Re: Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel]   Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel] Icon_minitimeMar 8 Sep - 21:22

Assise sur le bras du canapé, Haru repensant à la réponse que lui avait fournie son maître avant qu'ils ne commencent à danser. Alors comme cela, les hommes voudraient danser avec elle pour faire du mal à son maître. En quoi cela le ferait-il souffrir ? Elle se posa la question sous tous les angles possibles mais ne trouva toujours pas la réponse. Les humains, bien qu'infiniment géniaux, faisaient parfois de drôles de choses, avaient d'étranges coutumes... Un combat de regard et de poison... Parfois la vie pouvait être compliquée. Bien qu'elle réfléchissait de toutes ses forces, aucune des réponses qu'elle attendait ne lui vint, malheureusement. Après tout, c'était normal, elle n'était qu'une hybride. Son cerveau ne pouvait guère concourir contre celui d'un être humain, aussi stupide soit-il. C'était le cas et cela le serait probablement toujours, c'était dans la nature des choses, cela devait se dérouler ainsi. Le destin pouvait être écrit à l'avance.

Son maître avait écrasé sa cigarette dans sa main sans même grimacer et avait fait mine de se lever mais la neko avait répondu à sa question avant qu'il n'ait pu continuer dans son élan. Se rasseyant, il l'écouta, les sourcils froncés, avant de poser son front contre celui, pâle et doux, de l'hybride. Le contacte était chaud et un frisson parcourut rapidement la colonne vertébrale de la neko... avant que son maître ne brise le moment avec ses paroles. Haru ne pouvait certes pas démentir ses dires mais les sentiments étaient bien là, hasard ou pas. Elle prit donc son courage à deux mains alors que son maître se recula, s'enfonçant plus encore dans son siège :

« Il est vrai, Castiel-sama, que cela est dû en partie à votre statut de maître, mais je vous assure que je pense ce que je dis, et les choses que j'éprouve ne peuvent se créer d'elles-même avec le premier inconnu. Enfin... C'est... c'est ce que je pense... »

Haru ne voulait pas paraître présomptueuse mais elle sentait que dire cette phrase changeait quelque chose. Du moins pour elle, en tous les cas. Pour le reste, elle n'était ni mage, ni devin. Elle ne pouvait donc pas prédire l'avenir, ni savoir ce qu'il lui réservait, mais elle savait que cette phrase comptait beaucoup pour elle. Vraiment. Cependant, la réplique de son maître la glaça sur place.

« Haru. Il m'est interdit de m'attacher à toi. Alors ne m'en veux pas. »

Sur le coup, elle ne comprit pas. L'information refusa de monter jusqu'à son cerveau mais bientôt, la réalité fut plus forte que l'utopie. Son maître ne désirait visiblement pas se lier à elle d'une quelconque manière. C'était clair et net. Toutefois, la déception était amère et seule sa force mentale réussit à retenir les larmes qui tentaient vainement de s'échapper de ses yeux. Inspirant discrètement, elle ferma les paupières quelques instants avant de les rouvrir, toute trace de larmes disparus. Il était son maître, elle avait été stupide de croire qu'un humain pourrait apprécier un hybride tel qu'elle. Haru n'était qu'une esclave, rien de plus, cela s'arrêtait là, point. Son maître pouvait faire ce qu'il souhaitait d'elle, la neko à la chevelure rose n'avait pas son mot à dire.

Tout à coup, Haru se sentit tirée vers son maître par le poignet et se retrouva bientôt collée à sa poitrine. Avant qu'elle n'ait pu faire quoique ce soit son maître relâcha l'étreinte, laissant la marque de ses doigts sur son poignet fin. Regardant son maître dans les yeux, elle le vit se lever soudainement, lui disant qu'il valait mieux pour elle qu'il aille se coucher, mais avant qu'elle ne dise quelque chose Castiel-sama réitéra son geste et l'attrapa de la même manière, l'embrassant brusquement cette fois. Haru ferma les yeux, lui rendant timidement le baiser, avant qu'il n'y mette fin en se détournant. Restant quelques instants interdites, confuse, Haru se rapprocha un peu plus de son maître et posa ses lèvres sur les siennes, doucement, tendrement, un baiser chaste qui n'avait rien de sauvage. Elle serait probablement punie pour son effronterie mais elle sentait qu'elle devait le faire. Elle se décolla ensuite, regardant son maître dans les yeux, ses yeux ambres étrangement humides.
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MessageSujet: Re: Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel]   Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel] Icon_minitimeMar 8 Sep - 21:38

La neko pouvait paraître touchante, à dire ce qu'elle pensait. Si il voyait entre les lignes, elle espérait qu'ils nouent des liens. Elle était une esclave, et en même temps espérait plus, pour être remerciée peut-être ? Il se détourna. Quand il vit la douleur dans les yeux de la neko, après lui avoir annoncé qu'il ne pouvait pas s'attacher à elle, il resta pantois quelques secondes - pourquoi tant de douleur face à de telles paroles ? Elle ne lui en voulait pas, non, mais elle regrettait. Et il ne savait si c'était mieux ou pire. Il grogna intérieurement, confus, l'attirant contre lui, pour la relâcher, pour finalement refaire le même geste et aller jusqu'au bout de sa pensée. Et alors qu'il se détournait, la neko lui offrit un autre baiser, innocent.

Il plongea son regard dans celui de la neko, essayant de ne pas afficher la confusion qui bouillonnait en lui. Elle avait baisé les yeux. Elle semblait étonnée de tout cela, aussi confuse que lui. Il lui remonta le visage, l'index en dessous du menton l'élevant jusqu'à lui. Il l'observa, essayant de rester neutre.


- Tu viens de mettre le doigt dans un engrenage dont il vaudrait mieux que tu te méfie ... Je ne voudrais pas te faire de mal, vois-tu ...

Il fit un sourire. Et alors qu'il se reculait, il ressentit un léger pincement dans son coeur. L'innocence de Haru. Il sut enfin pourquoi ça le touchait autant ; et cette révélation le frappa presque physiquement tellement il fut étonné de tout cela. Non, il n'aurait pas pu l'acheter si elle lui avait fait pensé à sa mère. Sa chère mère qui avait tout bonnement disparue de l'horizon il y avait peu. Cette mère gentille et douce, si contraire à son père. Il secoua la tête doucement pour faire sortir cette idée saugrenue, et soupira.

- Je suis content que tu ne me vois pas ... Que tu saches voir au-delà. Je crois que ... Tu me fais penser à quelqu'un ... Que je chérissais.

Sa voix, pour la première fois, trahissait autre chose que son calme apparent : elle était hésitante, et un peu cassée. Et la sincérité qui s'y sentait le surpris lui-même. Il ferma les yeux, pour garder son calme. Il jeta un regard à la neko, qui semblait attentive. Elle ne le jugeait pas, elle était à lui, entièrement. Ce donde soi,que lui-même ne pouvait pas imaginer ...

- Haru ...

De nouveau, une voix cassée, et il préféra ne pas continuer. Il ne pouvait pas perde la face comme ça, il n'était pas n'importe qui ! Même à Haru, il ne pouvait pas se révéler ; il ne devait retirer ce masque devant personne. Ses faiblesses, il devait ls cacher, plus que n'importe qui. Il était dangereux, mais sa position l'était également. Il ne pouvait parler franchement à personne, et cela le rendait infiniment triste ; même si cette tristesse se muait souvent en une colère sombre et dévastatrice. Il se laissa alors tomber à genoux, dans un accès de faiblesse, et serra Haru contre lui, comme un noyé à sa bouée, et il la serra contre lui, avec force, brutalité, et une note d'humanité, cette partie de lui-même qu'il ne voulait pas voir et qu'il cachait à tout le monde. La neko la faisait resurgir, par sa ressemblance avec sa mère ; et il ne savait si il devait prendre ça en bien ou en mal.
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MessageSujet: Re: Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel]   Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel] Icon_minitimeMer 9 Sep - 21:11

C'était son instinct qui avait fait agir la jeune neko. Elle serait peut-être sévèrement châtiée pour avoir osé être présomptueuse, mais lorsqu'elle l'avait embrassé, c'était son corps et ses émotions qui avait dirigé ses gestes, et non son cerveau. Haru ne regrettait cependant pas son excès de zèle. Si c'était à refaire, elle le ferait de nouveau sans hésiter. Son coeur battait à présent à vive allure, cognant contre sa poitrine, alors qu'elle baissa le regard. La neko ne pourrait supporter le regard de dégoût que reflèteraient certainement les yeux de son maître. Elle s'était prise pour plus qu'elle ne l'était et ce matin encore elle n'aurait jamais pu imaginer faire une chose pareille à un humain, à son maître, sans que celui-ci ne le demande. Mais le pire était qu'elle ne parvenait pas à regretter son geste. Haru devait être la pire esclave qui existait, elle n'arrêtait pas de se le répéter depuis ce second baiser, mais rien n'y faisait. Elle ne regrettait pas. Plus grave ; elle savait que c'était ce qu'il fallait faire.

Tandis qu'elle se donnait mentalement des gifles un doigt atterrit sous son menton et le souleva doucement jusqu'à que ses yeux ambrés ne rencontrent ceux plus foncés de son maître. Il l'observa quelques instants et Haru s'étonna de ne pas voir la haine dans son regard, mais c'était probablement le calme avant la tempête... Mais son maître ne s'emporta pas, ne la frappa pas ni ne la disputa. Au contraire, il sourit. Et ses paroles... Son maître ne désirait pas lui faire de mal, d'après ses dires. Cela lui réchauffa un peu plus le coeur alors qu'elle attendait bien attentivement la suite des évènements, n'osant faire quoique ce soit de peur de briser l'instant ou de le faire de travers. Il se recula cependant en s'éloignant un peu de Haru et celle-ci aurait tant voulu se rapprocher, mais non. S'il désirait reculer, que sa volonté soit faite.

Après un temps ou l'homme sembla perdu dans ses pensées, il secoua sa tête et soupira, tandis que la neko sentait ses oreilles se dressaient légèrement sur son crâne rose. Son maître parla ensuite d'une voix étrange, une voix qui ne lui était pas habituelle. Elle n'avait beau le connaître que depuis seulement quelques heures, elle avait un peu cerné le personnage. Il avait apparemment l'habitude de garder un visage impassible et de ne pas montrer ce qu'il ressentait, hormis le mépris et l'indifférence. Mais là, pour la première fois, Haru ressentit des émotions qui n'étaient pas vraiment négatives dans le timbre de sa voix. Il lui révéla lui faire penser à quelqu'un qu'il chérissait. Haru ne sut pas si cette révélation lui fit plaisir ou le contraire. Oui, certes, elle était heureuse de ne pas qu'inspiré du dégoût à son maître, mais se faire apprécier pour sa ressemblance avec une connaissance de son maître lui était tout aussi douloureux. Enfin, elle s'avançait encore plus qu'elle ne le devait, son maître lui ayant clairement dit qu'il ne pouvait s'attacher à elle. Cependant, après les derniers évènements, la confusion régnait dans son esprit déjà bouleversé par sa journée.

Qui plus est, l'homme avait semblé sincère, cette fois. Cela la toucha également. Elle n'osa pas bouger mais son corps lui criait de venir une nouvelle fois coller ses petites lèvres roses et douces à celles de son maître. Oh, pas comme leur premier baiser, celui-ci avait plutôt été bestial qu'autre chose, mais comme la seconde fois où c'était elle qui avait fait le pas en avant. Son maître ferma les yeux et les rouvrit, la fixant avec une intensité qu'elle ne lui connaissait pas, alors qu'il prononçait son nom. La façon dont il l'avait fait lui avait donné envie de pleurer, mais elle se retint. Ce n'était pas l'heure du mélodrame. Sûrement pas. Haru savait que c'était un moment important, et elle en comprenait toute la gravité. Alors qu'elle se demandait si son maître allait la laisser là, comme cela, sans rien ajouter d'autre, ce dernier se laisser tomber sur ses genoux en serrant contre sa poitrine la neko. Il l'avait pris avec brutalité mais ce n'était pas la même force que quand il l'avait embrassé pour la première fois. Là, maintenant, c'était plutôt avec la force du désespoir...

Levant les bras, elle les enroula autour de la nuque de son maître et enfouit son nez dans son cou, fermant les yeux et se collant un peu plus à lui. Quelque chose d'important se dérouler, elle le savait, et c'est cette certitude qui la poussa à déposer un petit baiser sur le cou de l'humain. Un baiser du bout des lèves, mais transmettant, elle l'espérait, toute la sérénité dont elle faisait preuve. Du moins dont elle aimerait faire preuve... Ils restèrent ainsi de longues minutes, le temps s'écoulant lentement - ou trop rapidement, tout dépendant du point de vue, et Haru se recula légèrement, fixant son maître de ses yeux couleur ambre. Cette fois, il n'y avait pas que du respect et de l'admiration, qui brillaient dans son regard, mais autre chose, quelque chose de nouveau. Une sorte de flamme s'y était allumée alors qu'elle approcha de nouveau son visage de celui de son maître, déposant un autre baiser, sur son menton cette fois. Elle inspira et, tirant son courage du regard de son maître, elle dit de sa voix cristalline :

« Je... Je suis prête à prendre le risque, alors, Castiel-sama. Si vous m'en laissez le choix. »

Oui, Haru savait qu'à trop jouer avec le feu on s'y brûlait, mais peut-être avait-elle des tendances pyromanes et qu'elle aimait justement y jouer, avec le feu ? En tous les cas elle désirait... elle ne savait pas ce qu'elle désirait, et elle en avait un peu peur, mais c'était comme cela. Oui, elle était prête à prendre le risque de se brûler... La neko plongea de nouveau son regard dans celui de son maître, n'espérant pas le refus ou le rejet, son coeur battant de façon saccadée contre son torse.
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MessageSujet: Re: Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel]   Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel] Icon_minitimeJeu 10 Sep - 19:18

Elle ne s'était pas enfuie, non. Elle restait là, près de lui, à continuer à essuyer ses caprices et ses humeurs ; il était presque sûr que si il venait à la toucher de manière violente ou contre on grès, elle se laisserait faire. D'ailleurs, si il la touchait, ne prendrait-elle pas cela comme une marque, n'en serait-elle pas heureuse ? Il savait qu'il ne l'avait pas choisie uniquement grâce à sa ressemblance avec sa mère ; il n'aurait jamais eu l'idée de l'embrasser, sinon. Il ne comprenait pas ses gestes, ni ses idées. Il était dans une sorte de transe, agréable, différente.

Il se colla contre elle, et il la sentit qui s'agrippait à lui autant que lui s'accrochait à elle. Il avait envie d'être sincère, pour une fois dans sa vie, d'oser dire ce qu'il ressentait ou pensait, ou même juste dire quelque chose d'honnête, de sincère, pas pour manipuler, mais juste pour faire plaisir ; pour rendre Haru un peu heureuse. Dans son cou, un léger picotement, agréable, comme des chatouilles ; une sensation douce, chaude et humide ; un simple baiser qui le rendit plus calme qu'il n'aurait du, et faisant cesser le léger tremblement de son corps.

Alors qu'il ouvrait la bouche, Haru parla, d'une voix claire, presque musicale. Castiel ouvrit de grands yeux, écarquillant le regard, étonné par les paroles que la neko prononça. Elle se recula, et plongea ses yeux d'ambre liquide, comme un soleil brûlant, dans le regard noir de Castiel. Il soutint son regard, et sentit comme une brûlure se dégager de ces yeux là.


- Haru ...


Sa voix était encore une fois cassée, et il ferma les yeux un instant, baissant le visage, reprenant une autre inspiration, n'arrivant plus à soutenir le regard brûlant de la Neko. Tout en elle lui inspirait une confiance étrange, qu'il ne ressentait pas avec les humains ; il n'avait pas peur qu'elle le juge, qu'elle le blesse, elle était vouée à lui. Et son caractère était ... Il n'arrivait pas bien à penser, et sa main se redressa en même temps que son visage, ses doigts frôlant la joue de la Neko. Il avait envie de nombreuses choses.

- Je ne te ferais pas de mal, je te le promets. Je te protégerais, contre quiconque voudra te faire du mal ... Mais il est peut-être temps d'aller dormir, il est tard. Tu dois être fatiguée.

Il se redressa, aidant Haru à se redresser elle aussi. Il valait peut-être mieux qu'il en reste là pour ce soir. Chaque situation se répéterait forcément à un autre moment ; et il allait la revoir, ce n'était pas comme si elle allait s'envoler. Il lui caressa de nouveau la joue.

- Je suis heureux que tu sois là, Haru. Tu n'imagines pas à quel point. Par ce qu'au final, je peux ... Je peux retirer mon masque, avec toi.

C'était des paroles peut-être étranges, mais elles signifiaient beaucoup pour lui. Il s'était mis à nu - façon de parler - devant elle, et il espérait qu'un jour elle comprendrait la décision qu'il venait de faire - il espérait juste qu'elle ne serait pas punie pour son choix. Il s'avança vers la porte, mais avant de sortir, il s'arrêta dans l'entrebaîllement.

- Tu peux dormir ici, si tu veux, ou il y a une autre chambre au bout du couloir, la mienne se trouve un peu plus loin. Et ... Je ... Je ne t'ai pas choisi pour ta ressemblance avec ma ... Avec ma mère. Tu m'as juste ait penser un peu à elle, tout à l'heure. Mais tu es ... Unique.

Il se dépêcha de sortir et de fermer la porte, après ces paroles hésitantes, qui sonnaient à ses oreilles comme autant d'aiguilles qui transperçaient son coeur - son père avait déjà enterré sa mère, il supposait qu'elle était morte, les journaux en avaient fait chou blanc. Il s'avança jusqu'à sa chambre, et laissa la porte ouverte - si Haru faisait un cauchemar ou autre ? Il passa sa main dans ses cheveux, les laissant en bataille, et s'allongea une fois sa chemise enlevée sur son grand lit au milieu de la pièce. Il ferma les yeux, ne réussissant pas à trouver le sommeil. Ses lèvres brûlaient encore du baiser innocent qu'elle lui avait donné. Il tourna sur lui même, et grimaça en sentant les couettes frôler ses blessures. Il finit par se lever, et par jouer de la basse, dans un coin, l'ampli mit au minimum pour ne pas réveiller Haru - il avait l'habitude de ne pas dormir; et la musique avait le don de l'aider à mettre de l'ordre dans ses idées, et dieu seul sait combien il avait besoin d'y mettre un peu d'ordre.
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MessageSujet: Re: Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel]   Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel] Icon_minitimeJeu 10 Sep - 20:58

Lorsque l'homme l'avait serré contre lui, Haru n'avait pas ressentie le contentement qu'elle avait éprouvé les deux seules fois où son maître l'avait porté dans ses bras, plus tôt dans la journée. Ce n'était pas de la fierté d'être choyer par l'humain, ni quoique ce soit y ressemblant. Cela avait été étrange, et tout ce qu'elle avait imaginé quand elle était encore coincée dans sa cage minuscule n'était rien comparé aux émotions qui se succédaient à présent au plus profond de la neko. Elle était heureuse, émue et triste à la fois, et bien d'autres choses...

Son regard ambré fixé dans celui de son maître, elle ne voyait plus le masque que revêtait habituellement l'humain. C'était quelque chose qui ressemblait un peu à ce qu'elle présumait briller dans ses yeux au moment même. Sa voix se brisa lorsqu'il prononça une seconde fois son nom. Elle aimait quand il le disait, c'était différent de la façon dont le faisaient les scientifiques, au laboratoire. Tout à coup son maître baissa la tête, sans qu'elle ne sache pourquoi, avant de se redresser en passant une main douce contre sa joue pâle, effleurant au passage ses beaux cheveux roses.

Tout en faisant ce geste, son maître parla. Ses paroles lui réchauffèrent le coeur à un degrés que la neko n'imaginait pas possible. Il lui promit de ne pas lui faire de mal, jamais, de la protéger contre de personnes mal intentionnées. C'était bien plus que tout ce que quiconque ne lui avait jamais dit. D'ailleurs, c'était tout à fait normal, il ne fallait guère oublier à quelle espèce elle appartenait. Durant toute sa courte vie, Haru n'avait reçu que haine et mépris. Pas une seule fois quelqu'un lui avait dit qu'il s'occuperait d'elle, pas une fois on pensa à elle, et non au fait qu'elle était une hybride. Bien sûr, jamais elle ne se rebellerait contre cette idéologie, la comprenant entièrement et l'acceptant de la même manière. Mais elle devait avouer que se rendre compte que son coeur ne servait pas qu'à son but premier, c'est-à-dire faire circuler son sang, était une chose merveilleuse.

Son maître lui dit également qu'il était l'heure d'aller se coucher à la vue de l'heure tardive. Elle acquiesça, ses yeux toujours plongés dans ceux de Castiel-sama, et celui-ci se redressa en lui caressant une nouvelle fois la joue. Haru se pencha légèrement en se frottant un peu plus contre sa main et des larmes naquirent au coin de ses paupières lorsque son maître lui avoua qu'il était heureux qu'elle soit là. Que sa simple présence lui permettait d'enlever son masque. La neko aux cheveux roses ne savait pas pouvoir faire cela, mais l'entendre sortir de la bouche de son maître lui fit manquer un battement.

Son maître fit mine de se retirer mais s'arrêta sur le pas de la porte, se retournant vers elle. Il lui laissait le choix de dormir ici, dans le salon, ou dans une chambre au bout du couloir. Il ajouta également qu'elle n'avait pas été choisie pour sa ressemblance avec sa mère, mais pour elle-même. Pour ce qu'elle était. Et... qu'elle était unique. C'était... étrange. Des papillons eurent l'air de voletaient à l'intérieur de sa poitrine.

« D'accord, Castiel-sama. Je vais dormir ici, alors. »

Sur ce, l'homme partit en fermant la porte. Haru resta quelques instants debout à regarder l'endroit que son maître venait de quitter, ses pensées se bousculant à toute allure dans sa petite tête rose. Oui, elle en était certaine. Elle était heureuse que cet homme là en particulier soit devenu son maître. Restant ainsi quelques minutes, elle se décida enfin à s'allonger sur le canapé, plaçant sa tête sur le rebord du fauteuil. Les émotions de la journée l'avaient épuisée et elle n'arrivait plus, à présent couchée, à se concentrer sur quoique ce soit. Haru s'endormit ainsi, bercée pas une mélodie qu'elle ne savait réelle.

***

Plusieurs heures plus tard, Haru était plongée dans un rêve. Un rêve serein, et la neko était plongée dans une quiétude qui lui était coutumière. Elle était dans un champ de fleurs, les arômes des plantes l'enveloppant dans une bulle, tout était parfait. Pas de problème ni de tension quelconque, rien. Fermant les yeux, elle se laissa tombée en arrière et resta dans cette position, heureuse, lorsqu'elle fut attrapée avec brusquerie par la queue. Poussant un cri de douleur, elle se retrouva allongée sur une table, attachée. Ses yeux tournant de tous les côtés, elle remarqua que le champ de fleurs était disparu, qu'il n'y avait plus les magnifiques odeurs qui emplissaient l'air quelques secondes plus tôt, mais qu'elle était à présent dans un laboratoire avec plusieurs scientifiques couverts par des tonnes de masques et de combinaisons en train de la regardait d'un œil affamé. On avait l'impression qu'il comptait la dévorer sur le champ et vivante. Cette supposition fut détrompée lorsqu'elle vit plusieurs ustensiles aussi coupant que dangereux dans les mains des hommes en blanc. Elle hurla lorsque quelque chose d'affuté rentra dans sa chair, la déchirant sauvagement.

Ce cri ne se fit pas qu'au pays des songes, et on pouvait entendre dans le salon un hurlements de douleur, un hurlement à faire réveiller un mort. Elle gesticulait dans tous les sens tout en hurlant à s'en déchirer les poumons, toujours plongée dans son rêve, manquant de tomber du canapé à plusieurs reprises...
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MessageSujet: Re: Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel]   Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel] Icon_minitimeVen 11 Sep - 19:48

Castiel c'était endormi dans son fauteuil, sa basse entre les mains, les doigts crispés sur le manche. Les cheveux caressant ses paupières, il ne rêvait pas, étant dans un sommeil profond voir même léthargique. Il ne rêvait pas souvent, mais cette fois, son sommeil était comme brumeux et désagréable. Il se réveilla sans trop savoir pourquoi, le corps couvert de sueur, et un malaise au ventre, comme si il avait fait un cauchemar - ce qui n'était pas exactement le cas. Il ne savait pas pourquoi il s'était réveillé, mais il était sûr que ca avait provoqué une sorte de choc chez lui.

Et il entendit les cris de la Neko. Haru. Une pensée le traversa - on lui faisait du mal. Il ressentit presque la douleur physiquement, la douleur qui méergeait de ces cris de souffrance inhumaine. Il ne prit même pas la peine de se rhabiller ou de prendre son sabre, et ses pieds nus l'amenèrent rapidement jusque le salon, dont la porte était entrebaîllée. Mais devant elle, il y avait Alfred, qui observait la scène médusée : la neko hurlait, seule, et apparemment elle n'était attaquée de personne. Alfred se tourna vers Castiel, en haussant les mains avec un air d'incompréhension totale, et d'impuissance. Castiel le poussa sans ménagement, et fut en quelques secondes au chevet de la Neko ; il la serra contre lui, et tenta de la réveiller en douceur.


- Haru, c'est moi, calme-toi, tout va bien ...

Il sentit une de ses mains le griffer, mais il n'y fit pas attention. Il continua à la serrer contre lui, tandis que derrière eux, Alfred faisait avec sa langue un claquement contre son palais, un bruit de déception et de désapprobation. Castiel réalisa que ce n'était pas Alfred qui l'avait fait, mais son père, mais il ne se retourna pas ; il aurait pu voir la silhouette grande et trapue de son père, le visage pâle, et l'air mauvais et vicieux. Apparemment, il prenait très mal que son fils se rapproche ainsi d'une Neko, et il ne prit pas de gants pour le lui dire.

- Castiel, comment peux-tu poser tes mains sur elle ?
- Sans vouloir vous offenser, père, vous mettez plus que vos mains sur votre propre hybride.
- Comment oses-tu porter un jugement sur moi ?! Lâche là, c'est un ordre.
- Ou sinon quoi, père ?

Castiel gardait le visage rivé au sol, tournant le dos à son père, et il ne vit pas le coup arriver - un coup de poing au niveau de son cou, qui lui laissa la tête tournante et des points lumineux devant les yeux. Castiel se retourna et toisa froidement son père, qui s'était mis à observer avec plus d'attentions Haru. Il passa très lentement sa langue sur sa lèvre, avec un air affamé.

- Tu avais raison, elle est plus belle que la mienne. Je ne veux plus que tu fasses ce genre de geste affectueux, elle n'est pas là pour ça. Sert-toi d'elle si tu le souhaites, mais tu n'as pas le droit d'oublier tes obligations.

Et sur ce, il sortit, suivit d'un Alfred à l'air impassible, mais dont le regard sembla s'excuser auprès de son jeune maître, qui massait son cou douloureux. Il était heureux que Haru n'ai rien, cependant. Il se tourna vers la Neko en se relevant, inspectant si son père ne l'avait pas touchée, ou même blessée. Mais non. Il soupira de soulagement.

- Tu viens de rencontrer mon père.


Il eut un sourire amer, et grogna en sentant sa douleur au cou se propager dans son dos - son père avait toujours été doué pour lui faire mal. Il soupira, et s'assit en tailleur au sol, avec un sentiment de faiblesse qui le laissait pantois - il n'était pas capable de protéger ceux qu'il aimait - sa mère, Haru. Il n'était pas capable de faire quoique ce soit pour eux, parce qu'il n'avait aucun courage ...
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MessageSujet: Re: Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel]   Un petit bonbon rose, ça dit à quelqu'un ? ~ ♥ [PV Castiel] Icon_minitimeVen 11 Sep - 20:59

La douleur omniprésente dans toutes les parties de son corps la faisait hurler à la mort. Elle hurlait de douleur, de peur, et de désespoir. Du même désespoir qui vous prend aux tripes lorsque vous savez que vous ne pouvez rien faire, quand vous réalisez votre impuissance. Haru était toujours plongée dans les tréfonds de son rêves, un scalpel l'éventrant sans vergogne, criant à l'agonie, lorsqu'elle sentit quelque chose de doux la serrer. Elle crut avoir rêver, trop endolorie et désarçonnée, et ne fit qu'entendre vaguement une voix familière lui parler mais sa compréhension des faits alentours était amoindrie. Cependant, après quelques secondes, les images des scientifiques commencèrent lentement à disparaître, ainsi que la salle dans laquelle elle était, alors que ses paupières s'entrouvraient légèrement.

Et son regard ambré croisa celui de son maître. Battant des paupières deux ou trois fois pour retrouver sa vision complète, elle remarqua que l'étreinte qu'elle avait tout d'abord crut imaginer était en fait celle de son maître qui tentait vainement quelques secondes auparavant de la réveiller. Un mal de tête atroce lui broya l'intérieur de son crâne et la pièce tournait autour d'elle, alors que ses mains se posèrent inconsciemment sur son ventre plat, à l'endroit où les scientifiques de son rêve, ou plutôt de son cauchemar, lui avaient déchiré sa peau pâle et douce. Serrant ensuite le bras de son maître sans l'apercevoir, elle ferma les yeux le temps de reprendre pleinement ses esprits. Et elle les rouvrit aussitôt lorsqu'une voix inconnue se fit entendre derrière son maître.

Apparemment, le possesseur de la voix n'était pas tout à fait d'accord avec le concept de donner autre chose que du mépris à un hybride. Les brumes de son cauchemar encore trop fraiches, Haru ne se morigéna pas mentalement pour ne pas approuver tout de suite les préceptes de l'homme, car c'était bel et bien une voix d'homme. Son maître, comme elle l'aurait pensé si elle n'était pas trop dans les choux, ne se laissa pas faire et répliqua ouvertement à l'homme derrière lui. Soudain, un bruit sec, comme une sorte de coup de poing, mais la neko était sûre et certaine que personne ne l'avait encore frappé. Levant le regard vers son maître, elle vit que ce dernier avait un drôle d'air, comme s'il avait un quelconque problème de vue momentané. Ses pensées commençant lentement à se remettre en ordre, elle comprit que ce n'était pas elle, comme elle l'avait pensé, qui s'était fait corrigée mais Castiel-sama.

Ouvrant grand les yeux, elle ouvrit la bouche pour la refermer aussitôt. Père... Maintenant que sa compréhension des faits s'était considérablement améliorée, elle se rappela que son maître avait appelé l'autre humain "père". Il était donc son géniteur. Si elle parlait, son maître serait encore probablement puni pour la façon dont son hybride se comportait, parlant sans autorisation. Castiel-sama avait déjà eu des problèmes à l'instant par sa faute alors mieux valait ne pas en rajouter une couche. Relevant lentement les yeux, elle croisa un instant le regard de l'homme. Celui-ci la regardait comme un prédateur regarderait une proie qu'il s'apprêtait à dévorer sur le moment et elle ne put soutenir plus longtemps son regard. Baissant les yeux, elle laissa le père de son maître à son inspection et tenta de ne pas trembler. Elle y parvint, à son plus grand soulagement.

Le père fit quelques recommandations à son fils puis partit, suivit de l'homme à la moustache qu'elle n'avait auparavant pas remarquer. Une fois les deux hommes partis, son maître se releva et se tourna vers Haru en semblant chercher quelque chose avant de soupirer d'un air soulagé. Il confirma ses observations en lui indiquant que l'homme était son père avant de s'asseoir en tailleur sur le sol en soupirant une nouvelle fois, un sourire amer aux lèvres.

Se redressant lentement, la jeune neko faillait tomber à la renverse, pas entièrement remise de ses aventures nocturnes, mais réussit à se ressaisir avant de chuter. Soudain, la blessure de son maître lui revint à l'esprit tel un boomerang et elle se précipita vers lui, chose qu'elle aurait mieux fait d'éviter. A peine avait-elle fait trois pas que Haru tomba à la renverse, tête la première, mais son menton amorti sa chute. Se redressant néanmoins, faisant fit de la douleur lancinante de son menton, à quelques centimètres de son maître, elle ne put empêcher des larmes de remords de naître aux coins de ses yeux.

« Castiel-sama, je vous présente mes plus plates excuses, dit-elle rapidement, les larmes coulant désormais le long de ses joues. Je m'excuse, pardon pardon pardon, tout est de ma faute ! Si je n'avais pas fait ce cauchemar stupide, rien ne serait arrivé et votre père ne vous aurez pas corrigé pour mon manque de silence ! Tout est entièrement de ma faute, et c'est vous qui en avez fait les frais ! Je suis si désolée, pardon ! Je vous promets que je ne ferais plus de mauvais rêves et je ne dormirai plus, si cela suffit à les empêcher de venir à moi ! Pardonnez-m.. »

Haru avait parlé vite et elle ne put continuer, un sanglot étouffant le reste de ses paroles. Elle était vraiment la pire des esclaves ! Son maître venait de se faire frapper par sa faute alors qu'il avait été si bon envers elle ! Elle ne méritait pas d'être sortie de sa cage minuscule, et encore moins d'avoir un maître tel que Castiel-sama ! Elle baissa les yeux, n'arrivant plus à affronter le regard de son maître, alors qu'elle y était parvenue de façon mystérieuse durant le temps qu'avait duré sa diatribe. Secouant sa tête de droite à gauche dans le but de faire cesser ses larmes, vainement, elle réussit à articuler entre deux sanglots :

« Cast...iel-sama ! Par... don ! ...ma faute ! ...recomen...rais... plus ! ...solée ! »

La neko avait l'air pitoyable, à moitié avachie sur le sol, du sang coulant de sa lèvre inférieure. Haru n'y avait pas fait attention mais en tombant, son menton lui avait fait claquer ses dents contre sa lèvre et un léger filet du liquide rouge coulait sur son menton. Bref, en larmes, sa lèvres saignant, tremblante, sa queue rose entre ses jambes et ses oreilles rabattues sur ses cheveux tout aussi roses, elle n'était pas vraiment comparable à autre chose qu'à une larve. Ses sanglots ne se calmaient pas alors que Haru continuait de balbutier des excuses en une litanie incessante...
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