Blessures Profondes. || Kaoru

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Et forcément, ce qui devait arriver arriva. Avec force de cris, de grognements et de coups de poings / pieds / dents, Berlioz se retrouva enchaîné comme un vulgaire animal. Le inu se débattit violemment, et tenta de fuir à travers le parc, mais le chaîne à son cou entravait ses mouvements, et un policier, pas mécontent de l'avoir capturé, lui fila comme cadeau un coup de crosse de son pistolet au visage ; la pommette de sa joue droite s'ouvrit douloureusement, mais Berlioz ne lui fit pas le plaisir de pousser une gémissement de douleur.

- Emmenez-le à la fourrière, et n'hésitez pas à le rouer de coups si il bouge.

Le chef de police semblait apprécier la capture, et les yeux dorés du Inu lancèrent des éclairs : qu'il profite de cet instant, ; quand il se sera sauvé, il prendra tout cela comme une vengeance personnelle. En attendant, il fut conduit de manière humiliante jusqu'à la fourrière la plus proche. La transaction se passa sans problèmes - étant donné qu'on lui avait entravé poings et pieds ; il ne pu que pousser des grognements et des insultes de marins à faire rougir le capitaine Hadock. Il fut jeté dans une cage aux barreaux de fer, après avoir été dépouillé de sa chemise et de se redingote. Le marchand d'Hybrides salua les policiers qui s'en allaient, puis s'approcha e la cage, où Berlioz fouettait l'air de sa queue, le nez froncé et l'air provocateur. L'homme avisa le tatouage.

- Jolie chose que tu as là. Apparemment t'es un rebelle. Tu aurais joué les gros bras pour tes amis hybrides, en te faisant passer pour un humain. Mon petit gars, je peux t'assurer qu'ici, tu vas voir quel bois je me chauffe.
- Vous les humains, vous êtes tous pareils ! A nous traiter comme des animaux ! Mais nous ne sommes pas inférieurs à vous, au contraire !

Le marchand ne put éviter le crachat que lui lança Berlioz, avec toute la rage qu'il pouvait, et il se rua sur les barreaux avec une rage et une colère si puissantes que la cage en entier trembla. Son épaule meurtrie le lança si fort qu'il poussa un gémissement proche de l'aboiement, mais son visage exprimait la plus grande des fiertés. Le marchand poussa un grognement résigné, et s'approcha de son bureau dans la ferme intention de mater ce rebelle : il ressortit avec un fouet, comme ceux dont on se sert pour débourrer les cheveux, et il le fit claquer tout près de la cage. Il s'approcha, avec un sourire mauvais.

- On fait moins le malin, maintenant ?
- Ose me dire ça en face à face, quand je serais libre, ta main vidée de son fouet, et on verra qui fera le malin !
- Petite teigne tu vas voir !

Alors qu'il allait ouvrir la cage, ce qu'attendait impatiemment Berlioz - il avait déjà tout un plan de préparé, l'homme cacha bien rapidement le fouet derrière son dos, et son visage devint mielleux, avec un sourire écoeurant. Le inu n'avait même pas entendu la porte s'ouvrir. Il vit l'homme s'éloigner, et il poussa un grognement de rage. Non ! Il fouetta l'air de sa queue, mécontent, les oreilles en arrière; puis osa enfin baisser ses yeux vers son épaule : elle était rougie légèrement, mais surtout, il sentait une douleur au coeur : il avait peur d'être enfermé et de devoir rester dans cette cage. Jamais il ne serait l'esclave des humains, jamais !

« Tata ! S'il te plaît ! »

- Bonjour Mademoiselle !

- Euh.. Bonjour..

- Mademoiselle, est que vous en cherchez un en particulier ?

- .. Et bien.. euh.. non

- Parce que nous avons un très bel hybride qui vient juste d'arriver.

- Euh Monsieur.. vous.. euh avez quelque chose sur la joue..

- Tu t'appelles comment ?

- Il s'appelle..

- Il peut peut-être me le dire tout seul ?

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Berlioz observait le vendeur, et ses yeux dorés ne le quittait pas, ses iris semblable à de l'ambre liquide étaient fixés au visage rayonnant et écoeurant du vendeur. Il grogna et cessa de le regarder : à quoi ça servait, de toute façon ? Apparemment, le vendeur voulait la garder, pour lui montrer qui était le maître non ? Non. Il écoutait quand même, les oreilles en alerte, et même la voix du vendeur semblait mielleuse et suintante d'une douceur feinte. C'était dégoûtant. Alors qu'il tournait le dos aux barreaux - il aurait aimé ne pas être torse nu, une voix résonna derrière lui, claire et presque amicale. Il eut un léger rire en entendant que le vendeur n'avait pas essuyé son crachat, et les deux humains purent entendre son rire qui ressemblait tellement à un aboiement. Puis, des pas s'approchèrent de lui, et la voix féminine retentit de nouveau, claire, douce, presque amicale.

- Tu t'appelles comment ?

Le inu ne releva pas, attendant que le marchand le fasse à sa place, mais quand la jeune fille l'envoya bouler, il sentit dans sun corps un tremblement infime. Quelle humaine bizarre, pour traiter ainsi ses semblables. Berlioz ne répondit pas, et se contenta de l'observer, le visage impossible, puis au bout de quelques instants, il lui offrit un léger sourire, et une réponse, de sa voix basse et musicale.

- Berlioz.
- Quoi ? s'écria l'homme, avant que la fille puisse se présenter à son tour. Non, non mademoiselle. Son nom est Neige, regardez, c'est tatoué sur son épaule et ...
- Ferme-la.
- Qu... Quoi ?!
- J'ai dit ferme-la. répéta t-il, toujours aussi calmement, mais d'un ton sans réplique.

Le inu observait l'humain par dessus l'épaule de l'inconnue face à lui. Il fit un sourire toutes dents dehors, qui était une parodie d'un sourire amicale, poussa un soupir, et posa sa main gauche sur son épaule meurtrie, cachant en même temps le tatouage de sa peau.

- T'es bizarre toi. Les humains, habituellement, ça se tient main dans la main d'habitude, pour ce qui est de l'esclavage des Hybrides. Mais il est vrai que tu es ...

Il allait dire jeune, mais le marchand fit claquer son fouet par terre, et le bruit fit cesser les paroles de Berlioz. L'homme, le visage rouge et les yeux exorbités, avait la moustache hérissée de colère, et ça aurait pu être comique si ça n'avait pas été si pathétique. Berlioz n'était guère impressionné ; l'homme demanda à la jeune fille de se pousser.

- Voyez-vous, mademoiselle, cet Inu est un voleur rebelle ; et je peux vous proposer de meilleurs bêtes que celle-ci. Mais avant, laissez moi lui apprendre les bonnes manières et ...
- Une bête ?!

Le rugissement de Berlioz se fit entendre, et il attrapa les barreau d'une poigne de fer. Il lança un regard venimeux au marchand. Comment osait-il ?! Il gronda, avec force et brutalité. Comment osait-il ?! Entre eux deux, c'était sûrement lui le pire dans cette histoire ! De toue façon, aucun humain n'était capable de faire quelque chose de bien ! Berlioz posa son regard doré sur la jeune fille, hautain et arrogant ; il avait décidé de rester fier, quoi qu'il arrive, et il le resterait, même si il devait effectivement se faire fouetter face à Yeux-Bleus. Il baissa le visage, sa queue fouettant l'air plus rapidement. Il était pieds nus, et il sentait la froideur des lieux s'insinuer en lui, mais il avait l'habitude. Mais il ne comprenait pas la fille : pourquoi est-ce qu'elle se conduisait comme ça ? Il était vrai que le marchand n'inspirait pas spécialement confiance, surtout quand il se forçait à sourire. Mais là, ce n'était plus le cas. Une veine bleue palpitait sur sa tempe, et Berlioz vit dans son regard la haine d'avoir été ainsi rabroué face à la jeune femme. Berlioz, contre toute attente, émit un rire cristallin et provocateur. Qu'il ose s'approcher de lui, et il verrait ce dont il était capable ! Mais la présence de la fille le mettait visiblement mal à l'aise. Il sentit un nouveau frisson glacé le parcourir : si il se battait avec le marchand, interviendrait-elle ? Est-ce qu'elle appellerait la police ? Il n''en savait rien. Il jeta un regard par dessus son épaule de nouveau, pour l'observer, avec cette fois ci, juste de la curiosité.

- T'es bizarre toi. Les humains, habituellement, ça se tient main dans la main d'habitude, pour ce qui est de l'esclavage des Hybrides. Mais il est vrai que tu es ...

- Voyez-vous, mademoiselle, cet Inu est un voleur rebelle ; et je peux vous proposer de meilleurs bêtes que celle-ci. Mais avant, laissez moi lui apprendre les bonnes manières et ...

- Une bête ?!

- Monsieur.. je.. euh voudrais l'adopter.

- Bien venez signer les papiers.

- Tu peux y aller.. fait attention !

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Berlioz fusillait du regard l'homme, qui avait la main qui tremblait tellement il tenait le fouet serré. Il le sentait mal, soudainement. Ce soir, il sentait qu'il aurait le droit à un traitement de faveur. Mais le inu ne détourna pas le regard, décidé à ce que ce soit l'humain qui détourne le regard en premier. Mais quand la phrase résonna, - Monsieur.. je.. euh voudrais l'adopter , ils tournèrent tous les deux le même regard de surprise général vers la fille. Berlioz eut un hoquet de surprise, et se gratta la tête, en affichant une moue sceptique. Il avait bien entendu ? Apparemment oui, vu qu'ils étaient partis vers le bureau.

Il s'adossa à la paroi de sa cage, et se massa pensivement l'épaule. Qu'est-ce qui allait lui arriver, maintenant ? Plusieurs plans tous plus fous les uns que les autres lui traversèrent l'esprit, mais ils étaient trop loufoques. Se faire adopter par des oiseaux et apprendre à voler, non. Se cacher dans un panier à linge sale et partir pour un autre pays, non. Au final, il opte pour la solution suivante : se faire oublier quelques temps, expliquer sa situation à la jeune fille, et s'enfuir dès que possible. Ca semblait réfléchi - c'était ça surtout qui lui faisait peur, à lui le Inu tête-brûlée. Le marchand s'approcha et sourit sa cage, avec l'air mauvais.

- Tu peux y aller.. fait attention !
- Qui fait le malin, maintenant, petit ?

Car, une fois debout, le inu dépassait largement d'une tête et demi le marchand, et on voyait à son torse nu qu'il n'aurait aucun difficultés à le flanquer par terre. Mais l'hybride passa à côté du marchand, qui eut un mouvement de recul malgré son air sauvage ; Berlioz alla chercher sa chemise et sa redingote et s'habilla calmement, puis rejoignit les deux humains. Le marchand le regarda une dernière fois, puis décida de l'ignorer. Berlioz baissa enfin les yeux, appréciant de nouveau l'allure qu'il avait, et mit un genou à terre, les yeux fermés. Il s'inclina légèrement, à la façon des chevaliers.

- Berlioz Neige Blueberry vous remercie. A qui ai-je l'honneur d'appartenir ?

Il avait dit ce mot avec une légère consonance ironique, lui faisant comprendre qu'il ne lui appartenait absolument pas. Il n'appartiendrait jamais à personne d'autre que lui. Il se releva, et passa sa main sur ses vêtements, comme si le fait que le marchand ait pu les toucher les avaient salis. Il se pencha légèrement et chuchota de telle manière que seule la jeune fille puisse l'entendre.

- Sortons. Je pense avoir des choses à vous raconter, et vous des choses à entendre et comprendre.

Il se recula, fit un sourire, et alla ouvrir la porte, en se décalant pour laisser passer la demoiselle. Il faut dire qu'une fois qu'elle fut passée, il put faire une grimace au marchand, et lui fit un sourire menaçant, le défiant d'essayer de le rattraper. Puis le Inu sortit à la suite de la jeune femme ; il était beaucoup plus grand qu'elle, et plusieurs regards se posèrent sur lui, mais il les ignora superbement, et sa main se posa sur l'épaule de la jeune femme, dans un geste inhabituel et presque protecteur. Il avait des choses à lui dire, et la première était que a simple présence la mettait en danger. Il était un Inu rebelle, et donc ses actions étaient contre les hommes. Il essayerait de lui fausser compagnie le plus rapidement, mais il était curieux tout de même d'en savoir plus sur elle. Il posa enfin la qustion qui lui brûlait les lèvres.

- Pourquoi m'avoir fait sortir de là ? Il y avait des nekos aux moues adorables, et des créatures qui ne supportent pas le fouet. Cet homme ne me faisait pas peur.

Oh bien sûr, il était reconnaissant. Et il sauverait le plus d'Hybrides possible, une fois qu'il aurait retrouvé son repaire et ses fonctions de rebelles. Mais là, il avait d'autres questions en tête. Il posa son regard doré dans ceux d'un bleu profond de la jeune femme, et lui offrit un sourire maladroit, malhabile; la présence si proche de la jeune femme le mettait mal à l'aise, et il s'éloigna légèrement.

- Kaoru.. Kaoru Osaki.

- Tu voulais pas sortir ?

- Enfin... toi aussi tu es kawaii ! Mais.. en faite... je te trouve sympathique.

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Berlioz se pencha vers la jeune fille. Kaoru. Bien. Il retiendrait son nom, ça pouvait toujours servir. Il s'éloigna de quelques pas, et respira l'air frais golûment, comme si il n'était pas sorti depuis quinze jours. Il aimait cette sensation de liberté ; il passa la main dans ses cheveux tandis que ses yeux d'or se braquaient sur Kaoru, curieux et attentifs.

- Tu voulais pas sortir ?

Berlioz haussa les sourcils : oh, elle devait penser ça, vu sa petite tirade. Il secoua négativement la tête, puis la hocha et grommela tout bas : il n'était véritablement pas doué pour expliquer les choses ! Il attendit qu'elle lui ait expliqué néanmoins pourquoi lui, avant d'essayer de lui faire éprouver toue sa reconnaissance.

- Enfin... toi aussi tu es kawaii ! Mais.. en faite... je te trouve sympathique.

Le sourire qu'elle lui fit faillit le faire rougir, mais il réussit à garder son calme. Mais son esprit carburait : kawai ? Sympathique ? Hhm. Mouai. Il haussa les épaules, de toute façon, ça n'avait pas grande importance, si ?

- Je te suis très reconnaissant, bien sûr que je voulais sortir. Tu as ... Disons que ma liberté compte pour moi plus que ma vie. Mon petit côté fier.

Il haussa de nouveau les épaules, et alors qu'il essayait déjà de voir par où il pourrait partir sans se faire remarquer, il vit des policiers patrouiller. Il fronça le nez, puis leur tourna le dos pour faire face à Kaoru. Il répondit, un peu tard, au sourire qu'elle lui avait lancé, par un des siens : un peu tordu, maladroit, mais amusé et narquois, comme si il avait une idée en tête.

- Je suis un rebelle, un Inu rebelle. Je libère les êtres comme moi en me faisant passer pour un humain, mais je me suis fait attraper. Je ne compte pas vivre à tes dépends toute ma vie, néanmoins il vaudrait mieux que je reste avec toi quelque temps. Je ne serais pas un poids, et je compte t'aider et gagner ce que tu daignera m'offrir.

Toit, nourriture, etc. Il s'inclina de façon théâtrale, et pourtant naturelle chez lui. Il toucha ses piercings, puis sourit, et fit un geste de la main, une sorte de salut militaire. Il tourna enfin le dos à Kaoru, puis, avec un sourire, il lui lança :

- Et même si tu ne l'avoueras pas, je sais que tu n'as pu résister à mon charme fouuu.

Il avait prit une voix amusée, qui montrait bien qu'il plaisantait, et il lança à la jeune femme un regard taquin et cynique. Il était un chieur de première, elle n'avait pas fini, la pauvre !

Kaoru fixa Berlioz impatiente de savoir ce qu'il allait répondre. Elle secoua la tête puis parla tout bas.. Elle ne comprit pas ce qu'il disant mais bon, en même temps si il parlait tout bas c'est sûre qu'elle aurait du mal à entendre et elle n'allait pas non plus se pencher pour entendre ce qu'il disait.
Après sa phrase où Kao' lui avait dit qu'il était kawaii et sympathique, Berlioz haussa les épaules. Pfft.. c'était vraiment un garçon celui-là {xD] finalement, il prit la parole.

- Je te suis très reconnaissant, bien sûr que je voulais sortir. Tu as ... Disons que ma liberté compte pour moi plus que ma vie. Mon petit côté fier.

La rose le fixa sans expression particulière. Oui.. c'était vraiment un garçon, elle eut un fin sourire à cette pensée. Ça l'amusait quand même un peu. Quand il y eut des policiers, il se retourna pour lui faire face.. Il se cachait ?

- Je suis un rebelle, un Inu rebelle. Je libère les êtres comme moi en me faisant passer pour un humain, mais je me suis fait attraper. Je ne compte pas vivre à tes dépends toute ma vie, néanmoins il vaudrait mieux que je reste avec toi quelque temps. Je ne serais pas un poids, et je compte t'aider et gagner ce que tu daignera m'offrir.

Elle acquisa en levant les yeux aux ciels.. il était vraiment trop fier. Elle lui lança un sourire juste avant qu'il se retourne.

- Bah.. c'est bien ce que tu fais, rentre la liberté aux autres..

Ensuite, il se retourna.. et prit une voix assez amusée.

- Et même si tu ne l'avoueras pas, je sais que tu n'as pu résister à mon charme fouuu.

Kaoru retint un rire, il voulait jouer ? Alors, c'est partie. Héhé, la rose s'approcha de l'Inu et passa un bras autour de son cou pour lui faire ce qu'on appelle généralement un câlin.

- Wha ! Comment tu as deviner.. tu es trop fort, je l'avoue, j'ai complètement craquée sur toi !

Sa voix était moqueuse et bien sûre, très amuser. Quelques instants plus tard, Kaoru enleva son bras puis lui fit un grand sourire.

[Sorry du retard.. et pour le post ._.']

» Kaoru Osaki ~
» Bonjour, je suis un misérable, au revoir. -- [ PV Kaoru Osaki ]